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    Sécurité dans les lycées : vers des fouilles de sacs systématiques ?

    Le 4 février dernier, un lycéen des Hauts-​de-​Seine de 17 ans a été griè­ve­ment blessé au couteau au sein de son éta­blis­se­ment. Pour pallier ce genre d’événement, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, souhaite « organiser des fouilles de sacs (…) avec les forces de l’ordre » à l’entrée des éta­blis­se­ments. A Lille, les lycées attendent les ins­truc­tions offi­cielles. Reportage.

    « Les fouilles des sacs me paraissent difficile à mettre en place, les élèves arrivent au dernier moment et ce n’est pas forcément des bonnes condi­tions pour eux », explique Loïc, sur­veillant au lycée Louis Pasteur. Lors des menaces ter­ro­ristes, il a déjà dû le faire et se dit prêt à le refaire si des ins­truc­tions plus précises lui sont communiquées.

    Mais que pensent les élèves ?

    Devant les grilles de leur éta­blis­se­ment, Neyla et Fanette sont partagées. « C’est pas vraiment une atteinte à la vie privée mais je vois pas en quoi ce qu’il y a dans notre sac les regarde, même s’il peut y avoir des armes », témoigne Fanette, une des jeunes lycéennes. « C’est pas super car on est des lycéens, on n’a pas forcément des trucs bizarres dans nos sacs donc on est comme accusé à tort d’avoir fait quelque chose d’illégal », s’insurge Neyla, en validant les propos de sa copine. D’un autre côté, certains étudiants sont déjà habitués à une fouille de leur sac par le personnel de leur éta­blis­se­ment et n’y voient donc aucun incon­vé­nient. « Tous les matins, on doit ouvrir notre sac et ils vérifient ce qu’il y a à l’intérieur. Mais c’est vrai que ça va être plus stressant si c’est des policiers qui le font », raconte Awenn, devant le lycée Fénelon.

    Une mesure encouragée

    « A titre personnel, je pense qu’au niveau national, c’est une bonne mesure », confie Bertrand Balmitgère, directeur du lycée Thérèse d’Avila. « Notre lycée n’a pas de problèmes de violences mais on accueillera et on mettra en place ce que l’on nous demande de faire de manière calme et très sereine ». M. Balmitgère pense également qu’il y a un rapport au couteau qui est sujet à dis­cus­sion dans notre société et qu’il est de bon ton de res­treindre la cir­cu­la­tion d’armes blanches au sein des éta­blis­se­ments scolaires. « Maintenant il ne faut pas tomber dans des excès », prévient le directeur, qui ne souhaite pas instaurer un climat de peur.
    Si le décret est voté, avoir un couteau dans son sac amènerait sys­té­ma­ti­que­ment l’élève en conseil de dis­ci­pline et l’incident serait notifié au procureur de la République.

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