Plus

    Derniers articles

    Mos Art, l’artiste lillois qui trans­forme les rues en toiles éphémères

    Au cœur de l'effervescence des rues de Lille, un...

    Motte Cordonnier sort sa première bière sans alcool en par­te­na­riat avec l’Institut Pasteur de Lille

    La brasserie nordiste Motte Cordonnier a récemment dévoilé sa...

    Un souffle démo­cra­tique à Tbilissi

    La semaine dernière, le peuple géorgien a défilé dans...

    Pourquoi nous n’ar­ri­vons pas à arrêter de polluer ? (2­/​­3)

    On le sait : la pollution que l’Humanité a engendrée est en train de nous conduire vers des catas­trophes cli­ma­tiques que l’on ne sou­hai­te­rait pas à son pire ennemi. Alors, pourquoi sommes- nous inca­pables de baisser notre empreinte carbone ? Nous l’avons vu lors du premier article consacré à la confé­rence donnée par Jean-​Marc Jancovici à l’Université Catholique de Lille, tout autour de nous est fabriqué grâce à des énergies, et donc produit du CO2. On pourrait alors se dire que c’est pas bien grave d’avoir deux pantalons au lieu de dix et de baisser un peu de chauffage. Mais réduire son empreinte éco­lo­gique, c’est plus compliqué que ça. Une baisse de 5% par an< Moins polluer c’est faire des choix. Pour atteindre les objectifs, déjà perdus, des accords de Paris d’un réchauf­fe­ment global de 2°C, il faudrait que notre empreinte carbone baisse de 5% par an tous les ans jusqu’en 2050, année où nous devrions attendre la neu­tra­lité carbone. Une baisse de 5% du PIB “ça c’est déjà produit deux fois dans notre histoire récente. Une fois en 1945 et une fois en 2020”. Or, il nous faudrait une telle baisse tous les ans. C’est là qu’on mesure le chemin à accomplir.

    Pourquoi nous polluons ? @N.fewings/Unsplash

    Les énergies fossiles ont permis à notre société moderne de voir le jour. Celle où les 35h existent avec cinq semaines de congés payés, une société où les plus âgés ont une retraite et les plus jeunes peuvent faire des études plus ou moins longues. Une société où l’on ne meurt plus d’une appen­di­cite car on a des hôpitaux et des personnes qui ont fait 10 ans d’étude pour nous opérer. Une société où la majeure partie des habitants “n’est pas en train de ramasser des patates pour sa consom­ma­tion per­son­nelle » comme l’a indiqué Jean-​Marc Jancovici. Le problème est plus profond que notre simple consom­ma­tion de viande et de fast fashion. >Tout notre confort de vie se base sur les énergies fossiles, et donc sur de la pollution ? Pas si facile de réduire son empreinte éco­lo­gique sans réduire son train de vie, y compris sur les choses les plus basiques dans le monde de 2022 comme se soigner ou se nourrir à sa faim.

    Que pouvons-​nous faire ?

    Comment pourrait- on foncer un peu moins vite dans le mur ? Ce sera l’objet du dernier article de la série consacrée à la confé­rence de Jean-​Marc Jancovici à La Catho de Lille. Que pouvons-​nous faire ?

    Quand l’arrivée de l’automne pèse sur le moral… Ils racontent leur dépres­sion saisonnière

    Chaque année, dès que les jours raccourcissent, certains voient...

    Journée mondiale de l’AVC : chaque minute compte

    Chaque année, 120 000 Français sont victimes d’un AVC....

    La dépres­sion sai­son­nière, c’est un hiver dans le cerveau

    Chaque automne les jours raccourcissent. La lumière décline et...

    Contrepoint n°40

    Payer sans passer en caisse ? On a testé pour vous « Faim »

    Ouvert le 15 septembre en plein centre-ville de Lille, la boutique de repas à emporter « Faim » crée par Flunch, réinvente la caisse...

    Viol : Le non-​consentement enfin inscrit dans la loi 

    Mercredi 29 octobre, le Parlement français a adopté l’ajout de la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions...