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    L’hiver, période plus calme pour les spé­cia­listes de la moisson

    Si la période de la moisson attire souvent les pro­jec­teurs, le reste de l’année est souvent moins exposé dans les champs et les silos agricoles. Pour autant, le quotidien des agri­cul­teurs et des tra­vailleurs des coopé­ra­tives agricoles reste bien chargé.

    À six mois de l’été, les champs sont encore en terre et aucune céréale ne sort du sol pour l’instant. Mais le paysage dans les campagnes risque de radi­ca­le­ment changer au fil des mois pour se joncher d’épis de blé ou de grappes de colza. Les machines agricoles prendront alors d’assaut les routes et les chemins com­mu­nales. Mais en attendant de pouvoir récolter les céréales et autres, les agri­cul­teurs s’activent sur leurs terres dis­crè­te­ment, non sans
    peine : « Vivement l’été et qu’on commence à faucher » clame Clément Lefebvre, chauffeur de tracteur pendant la moisson.

    Le jeune homme le concède :

    « Ce n’est pas la meilleure période de l’année. il faut bien se reposer avec le grand moment en juillet-​août ».

    Pour autant, pas question de relâcher les efforts.

    Le calme avant la tempête

    Dans les silos, le calme est de mise avant la tempête que repré­sente la moisson. Un marathon de quelques semaines où les tra­vailleurs des silos agricoles seront dans la cour pour récep­tion­ner les tracteurs et trier le grain.

    Chaque été, ce sont des milliers de tonnes de blé qui sont récoltés et stockés dans les silos.
    © Victor Demarcy

    Car chaque été, si les agri­cul­teurs s’activent dans les champs pour récolter du blé, du colza ou de l’orge, les sai­son­niers des silos agricoles, eux, atten­dront les culti­va­teurs avec impa­tience. Comme Clémence Dufourmantelle
    « Dès que j’en ai l’occasion, je postule pour faire la campagne de la moisson. Au silo, je m’occupe d’accueillir les agri­cul­teurs et de récep­tion­ner les tracteurs. Il y a tout un travail infor­ma­tique pour ren­sei­gner le poids, l’humidité, la taille et la protéine du grain. » Une période intense, où chaque pro­ta­go­niste est dans l’excitation et l’envie de bien faire : « C’est stressant mais vraiment agréable. Ça permet aussi de faire des ren­contres et de voir comment le blé est traité une fois dans le silo : pour passer du champs à l’assiette. » clame la jeune saisonnière.

    Une période qui varie entre deux et cinq semaines et qui permet à beaucoup de découvrir un univers à part « Je ne suis pas issu de ce milieu à la base. C’est un petit challenge pour moi et c’est vite devenu un rendez-​vous annuel » exprime un autre saisonnier.

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