Face à la multiplication des violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le monde étudiant, les universités se mobilisent. À l’Université de Lille, la Maison de la médiation a ouvert ses portes en janvier 2018.
Xavier Mercier-Chauve, son directeur, explique que : « les actions de l’université contre les VSS s’organisent sur trois niveaux : la prévention des violences, l’accompagnement des victimes, le traitement des situations. L’objectif de ces dispositifs est de ne pas laisser seules les victimes face aux violences qu’elles subissent. » Si peu de signalements de VSS ont été déposés depuis deux ans, les sollicitations étudiantes restent nombreuses, « parfois simplement pour se renseigner sur les possibilités d’être soutenus ou d’engager des actions judiciaires ». Aujourd’hui, les cellules de ce genre se multiplient, comme à Paris, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux.