Plus

    Derniers articles

    Cancer du sein : cinq actions pour un Octobre rose solidaire sur la métropole lilloise

    L’engagement en faveur d’Octobre rose est unanime en France,...

    Netflix et sa profusion de serial killers dérange

    Les meurtres en série ont toujours fasciné les téléspectateurs....

    E‑commerce à Noël : le rendez-​vous obligé des Français

    Chaque année semble de plus en plus difficile pour...

    Agression des ensei­gnants : une prof témoigne

    À Saint-​Jean-​de-​Luz, le 22 février, une pro­fes­seure a été poi­gnar­dée à mort par un de ses élèves en plein cours. Selon la MGEN, 30% des ensei­gnants disent avoir été victimes de violence au travail durant les douze derniers mois. Rencontre avec l’une d’entre eux. 

    « Ce jour-​là, j’ai cru que j’allais mourir dans ma salle de classe », souffle Aline., 31 ans. À ce souvenir, des larmes noient ses yeux bruns, et des trémolos s’invitent dans sa voix. Il y a quatre ans, dans un lycée pro­fes­sion­nel d’Auvergne, l’enseignante de Français se fait vio­lem­ment agresser par un de ses élèves. Il avait 16 ans et attendu qu’elle soit seule pour l’étrangler. « Je ne l’ai pas entendu arriver. Il était 18 heures, je rangeais mes affaires… Par surprise, il m’a donné un coup de poing en plein visage, puis a saisi mon cou avec ses deux mains… “Je vais te crever salope“ répétait-​il », se souvient-​elle avec émotion. Elle se débat, suffoque et les secondes lui paraissent une éternité.

    Arrêt de travail de 8 jours

    « Par chance, des collègues sont passés dans le couloir. Mon agresseur avait oublié de fermer la porte… Il m’a lâchée et a déguerpi », poursuit Aline. Nez cassé, marques de stran­gu­la­tion au cou, trau­ma­ti­sée et ITT de 8 jours… L’enseignante désire déposer plainte, mais l’administration de son éta­blis­se­ment l’en dissuade. « On me disait que cela ne mènerait à rien, que c’était parole contre parole et que cela enta­che­rait la répu­ta­tion du lycée », se rappelle-​t-​elle. L’élève est exclu une semaine et l’affaire mise sous le tapis. 

    Burn-​out, dépres­sion, syndrome anxieux… Aline est en arrêt maladie durant deux longues années. « Ma seule erreur est d’avoir demandé à cet élève d’arrêter de perturber mon cours. Il m’a étranglée pour cela… Plus jamais je n’aurais confiance en l’Éducation nationale », explique-​t-​elle. Aujourd’hui, Aline enseigne dans une école de commerce privée. Mais la route vers la guérison est encore longue : « À chaque fois que je rentre dans une salle de classe, je sens la pression de ses mains sur mon cou. »

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-Arts à l'Hôtel Solvay, Victor Horta s'est imposé comme l'architecte phare de l'art nouveau. De l'art nouveau est né...

    Avant, après : la Bruxellisation en photos

    Livrée à des promoteurs rêvant de grandeur et de modernité, la ville de Bruxelles a, à partir de la seconde moitié du XXe siècle,...