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    Au Brade’rythme de la musique

    La Braderie de Lille a de nouveau prouvé ce week-​end que ses allées ne se résument pas aux montagnes de moules et aux kilo­mètres d’étals. Derrière les stands de vinyles et de vieilles platines, la musique a résonné à chaque coin de rue, durant l’en­tiè­reté de l’événement.

    Une identité musicale assumée

    L’édition 2025 avait donné le ton dès l’affiche, confiée à l’artiste funk « Dabeull ». Couleurs rétro, slogan décalé, « des moules, des frites, des fripes qui moulent » et un univers unique qui ont trouvé écho dans les rues. « C’est une braderie qui danse, qui groove. On assume cet héritage musical », confiait un res­pon­sable de l’organisation croisé dans les rues.

    Affiche de la braderie de Lille 2025

    De nom­breuses scènes impro­vi­sées ont fait battre le cœur de la braderie. Place Rihour, des per­cus­sion­nistes donnaient le ton, tambours djembés résonnant jusqu’aux allées bondées de la Grand-​Place. Et sur le parvis de la gare Lille-​Flandres, un duo reprenait Stromae et Angèle, symbole d’une pro­gram­ma­tion spontanée qui mêle musiques du monde et tubes populaires.

    La diversité n’était pas que sonore, mais aussi géné­ra­tion­nelle, les bacs de vinyles étaient pris d’assaut : Pink Floyd, Michel Sardou, ou encore Daft Punk chan­geaient de mains contre quelques euros. À deux pas, des vendeurs pro­po­saient enceintes Bluetooth et vieux walkmans et même de vieilles radios. 

    À noter aussi, la présence de certaines radios durant l’é­vé­ne­ment avec plusieurs scènes et ani­ma­tions, on pouvait ainsi retrouver « radio Metropolys », ou encore « radio ICI » qui était par­te­naire de la braderie, le samedi.

    Quand la braderie devient festival

    En soirée, la musique a pris une autre ampleur. À minuit passé, dans les rues lilloises, difficile de dire si l’on se trouvait encore à une braderie ou déjà dans un festival électro. « C’est ça qui est unique à Lille, la ville ne dort pas, elle vibre, encore plus durant la braderie », s’enthousiasmait Tristan, étudiant en archi­tec­ture. « Ici, on vient autant pour danser que pour dénicher une bonne affaire », confiait Sylvie, une habituée venue de Roubaix.

    En deux jours, plus de deux millions de visiteurs ont arpenté les pavés lillois. Tous n’étaient pas mélomanes, mais chacun aura croisé, volon­tai­re­ment ou non, une note de musique. Car c’est bien ce qui fait la force de la braderie : trans­for­mer une ville entière en scène, où l’on passe d’un solo de saxophone à un rap d’un artiste inconnu, d’une chanson populaire entonnée en terrasse à un DJ de renommée.

    La Braderie de Lille reste une fête de la seconde main et du partage, mais elle est désormais aussi une histoire de sons. Et si l’on venait pour les bonnes affaires, on repart souvent avec une chanson en tête, preuve que l’âme de l’événement bat désormais au rythme de la musique.

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