Le Black Friday, c’est la guerre des promos. Magasins bondés, paniers remplis et cartes bancaires à l’agonie. Mais ce phénomène venu des États-Unis est-il véritablement devenu un incontournable en France ? Entre origines, stratégies commerciales et tentations, découvrez pourquoi ce vendredi est noir pour notre porte-monnaie… mais rouge de bonnes affaires !
Le célèbre vendredi des promotions arrive à grand pas et c’est le moment parfait pour réaliser de véritables bonnes affaires avant les fêtes. Des réductions sur l’électroménager, l’high-tech et la mode, il y en a pour tous les goûts. Une grande majorité des commerces n’a cependant pas attendu le lancement officiel pour proposer leurs meilleures offres. Chaque année, plusieurs sites proposent leurs meilleures promotions avant la date officielle du Black Friday, et ce, afin de répartir davantage les baisses de prix et permettre aux consommateurs de s’y retrouver.
Le Black Friday en France : une tradition qui s’installe
Venant tout droit des États-Unis, cette journée de folie commerciale a lieu le lendemain de Thanksgiving. Traditionnellement, les Américains profitent de ce long week-end pour se lancer dans les premiers achats de Noël. Mais alors pourquoi pas nous ? Le Black Friday a traversé l’Atlantique pour s’installer en France dans les années 2010. Toutefois, la méfiance des débuts laisse finalement sa place à un véritable enthousiasme. Les Français, toujours à l’affût de la moindre excuse pour faire du shopping et « faire des économies », ont rapidement adopté ce phénomène. En 2014, les premières éditions du Black Friday en France ont fait leur apparition, principalement en ligne, avec des géants comme Amazon qui ont largement contribué à populariser l’événement. Les magasins physiques, eux, n’ont pas tardé à enchaîner les promotions et à envahir les rayons de leurs boutiques de pancartes rouges et jaunes à la promesse de rabais intéressants.
Le bon plan des commerçants ou le cauchemar des cartes bancaires
« Des offres jusqu’à moins ‑40% sur tout l’électroménager » pour Boulanger, « des livres à l’iPhone 15 en passant par les jeux, le mobilier et l’high tech jusqu’à ‑50% » à la Fnac et le programme « vente WOW » de ‑10% à plus de ‑50% chez Amazon. Les bonnes affaires promettent d’être au rendez-vous, ce vendredi 29 novembre. En effet, parmi les marques participantes au Black Friday, on retrouve Amazon, la Fnac, Darty, Cdiscount et Boulanger ou encore Apple et Samsung avec bien évidemment Adidas, H&M, Lacoste et Nike.
Mathys, lillois habitué du Black Friday, partage tous ses bons plans sur les réseaux sociaux. C’est « le moment idéal pour se faire plaisir » explique le créateur de contenu. « Noël arrive, c’est une occasion à ne pas rater pour ne pas trop dépenser, même si les soldes d’hiver existent, elles arrivent après les fêtes, une fois que le porte-monnaie est vide ». Le seul défaut de Mathys : son problème d’achat compulsif. Il admet avec humour ne pas vouloir, cette année, « repartir avec n’importe quoi ».
Quand promotion rime avec « attention ! »
Il est vrai qu’en France, l’engouement est tel que l’événement rivalise désormais avec nos traditionnelles soldes d’hiver. En 2023, près de 6 milliards d’euros ont été dépensés pendant cette période, un chiffre en hausse constante qui n’est pas prêt de diminuer. Entre l’euphorie des bonnes affaires et la tentation de remplir son panier virtuel à ras-bord, il n’est pas rare de faire des achats impulsifs. L’astuce est de ne pas se précipiter sur la première offre qui passe. Les remises sont parfois impressionnantes sur le papier, ‑50 % ou plus. Mais c’est parfois une tactique de vente de certains marchands qui n’hésitent pas à exagérer les prix barrés pour augmenter les ventes. Mieux vaut donc s’armer de patience et comparer les offres avant d’acheter les yeux fermés.