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    Charles, la raie manta, en cinq chiffres

    Avec ses huit mètres de long et ses presque deux tonnes, l’im­pres­sion­nante raie manta est l’une des stars de Nausicaá. Si la raie manta n’est pas bavarde, voici cinq chiffres pour en apprendre un peu plus sur le plus grand poisson du Centre national de la mer.

    6 ans

    C’est l’âge de Charles, appelé ainsi pour le jeu de mot avec Ray (raie) Charles, le célèbre pianiste. Arrivé à l’aquarium à l’âge d’un an, le « diable des mers » s’est rapi­de­ment imposé comme un incon­tour­nable pour les visiteurs. Très intel­li­gent, joueur et parfois orgueilleux, Charles n’hésite pas à taquiner les plongeurs ou à montrer son mécontentement lorsque la nour­ri­ture ne lui convient pas.

    10,5 kilos

    C’est le poids en nour­ri­ture que consomme Charles chaque jour. La raie manta est nourrie deux à trois fois quo­ti­dien­ne­ment à des horaires variables, en fonction de la dis­po­ni­bi­lité du personnel. Elle suit un régime strict, comme l’explique Mélanie Chavanon, soigneuse au secteur océanique : « À une période donnée, elle a eu le dos et le ventre qui se gon­flaient. La ration ne lui convenait pas, nous avons donc adapté celle-​ci en accord avec un vétérinaire ».

    24 degrés

    C’est la température moyenne du bassin dans lequel la raie manta évolue. Une eau rela­ti­ve­ment chaude qui permet à Charles et à d’autres espèces de poisson, de vivre dans un milieu proche de leur envi­ron­ne­ment naturel. Les raies mantas océaniques sont présentes dans les eaux tro­pi­cales, sub­tro­pi­cales et tempérées du globe comme l’océan Pacifique oriental ou le bassin indopacifique.

    7000 kilo­mètres

    C’est la distance qui sépare Charles de son habitat d’origine, la Floride. Là-bas, nombreux sont ses congénères qui souffrent de la pêche. Piégées dans les filets, les raies mantas décèdent ou subissent de graves blessures quand les pêcheurs les relâchent. Charles a été prélevé en milieu naturel il y a main­te­nant plus de six ans.

    2021

    C’est l’année depuis laquelle la raie manta subit des entrai­ne­ments d’approche médicaux. Deux ans de préparation et de dressage qui auront été nécessaires pour que Charles accepte, à terme, de se faire examiner sans paniquer. En 2018, une raie manta femelle était décédée à Nausicaá des suites de parasites logés dans son appareil digestif. C’est pour éviter ce genre de problèmes mais aussi pour en apprendre plus sur cette espèce que des pesées et des prises de sang vont être effectuées.

    Le menu de Charles

    • 3 kilos de hachis de crevettes
    • 1,25 kilo de gelée de poisson
    • 1 kilo d’éperlan
    • 4 gélules de vitamine C L’apport de vitamines permet de palier aux carences que provoque la congé­la­tion des aliments.
    Cela fait main­te­nant six ans que Mélanie prend soin de Charles au quotidien. © Kévin Corbel

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