Plus

    Derniers articles

    Un hommage pho­to­gra­phique au métier de docker disparu

    Le statut de docker apparaît après-guerre. Opérant dans la nuit sur...

    Dunkerque : le carnaval « annulé »n’a peut-​être jamais été aussi joyeux !

    ­Dimanche 6 mars, 15 000 masquelours (carnavaleux) ont défilé...

    La Catho : les trois chiffres clés de la rentrée

    Cette rentrée 2022 est des plus animées à l’université...

    « Chez Henry », une friperie pas comme les autres

    Dans le contexte actuel d’in­fla­tion et de prise de conscience éco­lo­gique, les vêtements de seconde main sont en vogue, d’où l’im­por­tance des friperies. Nous sommes partis à la rencontre de Martine, bénévole à la Croix-​Rouge depuis 5 ans, qui nous a présenté la friperie de l’association.

    Une boutique avant tout solidaire

    Chez Henry n’est pas une friperie comme les autres : c’est une boutique solidaire, créée par la Croix-​Rouge le 9 février 2023 ; c’est la sixième friperie ouverte par l’as­so­cia­tion (une septième a été créée à Rennes en mai 2023). 

    Une friperie solidaire est basée sur les dons de vêtements. Chez Henry, vous pouvez apporter tous les habits que vous souhaitez, car les bénévoles effec­tuent un tri. Les vêtements en très bon état sont vendus dans la friperie, ceux qui sont usés mais en bon état sont donnés à l’unité locale de la Croix-​Rouge (qui les donne ensuite aux personnes défa­vo­ri­sées), et ceux qui sont trop usés partent au recyclage. Tout l’argent récolté grâce aux ventes est utilisé pour les actions sociales de l’association. 

    En plus de la vente de vêtements, la friperie organise deux ateliers deux fois par mois : un atelier socio esthé­tique pour reva­lo­ri­ser les personnes pour qu’elles prennent soin d’elle (on leur apprend à faire des crèmes, etc.), et un atelier de couture. Le but de ces activités est de permettre aux personnes isolées d’être avec les autres, de leur parler, d’avoir la friperie comme lieu convivial. 

    Une friperie bien ancrée à Lille

    « Ici, les vêtements ont une histoire » nous dit Martine : chaque donateur, s’il le souhaite, peut écrire avec les bénévoles l’his­toire de son vêtement, et une fois écrite, elle est placée avec le vêtement dans la boutique. C’est sûrement en partie pour ce concept que les acheteurs viennent dans la friperie, même si c’est aussi parce qu’elle est bien située : elle est installée dans la rue Gambetta, qui est « la rue des friperies » ; le lieu n’a bien sûr pas été choisi au hasard, puisque la friperie doit s’auto-​financer pour payer le loyer, d’où le fait que la Croix-​Rouge installe ses boutiques dans de grandes métro­poles comme Rennes ou Lille. 

    Un « turn over » de bénévoles

    Chez Henry a une équipe consti­tuée uni­que­ment de bénévoles de la Croix-​Rouge. D’ailleurs, elle en cherche tout le temps : selon Martine, le bénévolat a changé depuis quelques années, d’où le manque de volon­taires, notamment parce qu’il n’y a plus beaucoup de bénévoles retraités. L’équipe change souvent, car les volon­taires ne restent pas forcément longtemps. 

    Quand aux étudiants, il y en a peu dans la friperie : en ce moment, ils ne sont que deux ; leur emploi du temps changeant explique sûrement le fait qu’ils soient peu dans le bénévolat. Martine espère donc qu’il y aura plus de bénévoles à l’avenir, chez les étudiants comme chez les autres personnes, qui peuvent donner de leur temps. 

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a rouvert ses portes le 7 octobre dernier, dévoilant un visage plus moderne et interactif. Une...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles : trois clubs et autant de pos­si­bi­li­tés de célébrer le foot

    Bruxelles entretient une longue histoire d’amour avec le ballon rond. Certains voient la ville comme la nouvelle capitale européenne de la discipline. Cette saison, trois...