Plus

    Derniers articles

    France /​Uruguay : zoom sur un pays qui gagne à être connu

    Depuis le 8 septembre la Coupe du monde de...

    Une nouvelle marque de vêtements 100% éthique et lilloise contre la « fast-fashion »

    La fast-fashion est un phénomène grandissant et effrayant pour...

    À Tourcoing, des sage-​femmes veulent créer une maison de naissance

    Autorisées à titre expérimental en 2015 et officiellement approuvées...

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a rouvert ses portes le 7 octobre dernier, dévoilant un visage plus moderne et inter­ac­tif. Une réno­va­tion néces­saire, quinze ans après son inau­gu­ra­tion, qui semble déjà séduire les visiteurs.

    A peine a‑t-​il eu soufflé sa quinzième bougie que le musée Magritte vient de faire peau neuve. Les murs blancs aseptisés ont disparu. Ils sont remplacés par des parois aux couleurs sombres ponctuées de citations du peintre belge. L’éclairage LED, repensé avec soin, met désormais en valeur les œuvres dans une ambiance tamisée. « C’était la priorité », explique Nathalie Sou, guide au musée depuis vingt six ans. « L’ancien éclairage, était trop agressif et il risquait d’endommager les tableaux. » Le parquet a aussi été refait pour effacer les traces du temps, inévi­tables dans un lieu qui accueille quo­ti­dien­ne­ment jusqu’à trois mille visiteurs.

    Un succès auprès du public

    Depuis son ouverture en 2009, le musée a accueilli plus de quatre millions de visiteurs, dont 60 % d’étrangers. Parmi eux, nombreux sont ceux qui découvrent l’œuvre du peintre pour la première fois. « Je connais­sais Magritte de nom et j’étais curieuse de voir ses œuvres », confie Clara, une Italienne en visite à Bruxelles. « Je ne suis pas déçue, même si j’ai préféré les tableaux qui ne viennent pas de lui », avoue t‑elle. Le musée continue en effet d’exposer des œuvres d’autres artistes en dialogue avec celles du maître du sur­réa­lisme. Les récents amé­na­ge­ments offrent désormais un espace dédié aux expo­si­tions tem­po­raires, per­met­tant de créer des ren­contres inédites entre dif­fé­rents courants artis­tiques. À l’occasion de la réou­ver­ture, vingt neuf œuvres nouvelles sont à découvrir. Une réou­ver­ture qui offre également une nouvelle oppor­tu­nité aux éta­blis­se­ments scolaires de faire découvrir à leurs élèves l’importance de l’artiste national. « Je dois avouer que je ne suis pas spé­cia­le­ment passionné par l’art en général, mais c’est toujours inté­res­sant de découvrir des choses que l’on ne connaît pas », explique Thomas, un lycéen. « Et puis ça fait toujours une petite sortie entre copains. » Si les travaux de réno­va­tion semblent satis­faire les visiteurs, il reste encore du chemin à parcourir. « Le musée se situe dans un bâtiment ancien », souligne Nathalie Sou. Même si des choses ont été faites pour le moder­ni­ser, de nombreux problèmes per­sistent du côté des sani­taires. « Et cela nous tient à cœur de les résoudre pour satis­faire les visiteurs », conclut-elle.

    Mais qui est Magritte ?

    Peintre belge né en 1898 et mort en 1967, René Magritte est une figure majeure du mouvement sur­réa­liste. Ses œuvres, souvent empreintes d’humour et de mystère, ques­tionnent la réalité et le rapport entre les mots et les images. Son tableau le plus célèbre reste La trahison des images (1929) où une pipe est repré­sen­tée avec la mention : « Ceci n’est pas une pipe ».

    Musée Magritte : 1 Place Royale, Bruxelles

    Tarifs : 10 € pour les adultes, 8 € pour les séniors, 3 € pour les étudiants et gratuit pour les enfants et pour tout le monde le premier mercredi de chaque mois.

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles : trois clubs et autant de pos­si­bi­li­tés de célébrer le foot

    Bruxelles entretient une longue histoire d’amour avec le ballon rond. Certains voient la ville comme la nouvelle capitale européenne de la discipline. Cette saison, trois...

    Trois anecdotes sur l’Atomium, symbole de Bruxelles

    Construit en 1958 pour l’exposition universelle à Bruxelles, l’Atomium est depuis un symbole majeur de la ville. Pensée par l’ingénieur André Waterkeyn, la structure...