L’association Rencontres audiovisuelles a projeté ce 30 octobre à la maison des associations plusieurs films résultant de l’initiative Cinematomedia. Au programme, 5 courts métrages célébrant la créativité des jeunes ainsi que leur engagement social. Sur scène, Waleed Aboudippaa qui revient sur son film témoignant de son histoire en tant que Palestinien.
Une initiative pour donner la parole à la jeunesse
Si le cinéma est un média de consommation, il ne faut pas oublier qu’il est le reflet de notre société. Comme le disait Sydney Pollack : « tous les films sont politiques, qu’ils le veuillent ou non ». Cinematomedia, c’est une occasion pour la jeunesse de pouvoir s’exprimer par l’image. Écologie, libre arbitre ou encore la cause animale, chacun à sa manière exprime une façon de repenser ces grandes thématiques.
Ainsi, « Retour vers le passé du futur » démontre l’urgence de la situation écologique par le voyage dans le temps. La dystopie qui nous est montrée par ses petits personnages dessinés est certes fictive, mais nous montre une possibilité qui pourrait dépasser le cadre de la fiction.
Un moment pour échanger de son expérience
Mais la plus grosse de ses projections n’est nulle autre « Partir ne m’a pas empêché de parler. » Ce court métrage d’une quinzaine de minutes retrace la vie de Waleed Aboudipaa, obligé de quitter la Palestine en raison des conflits dans le pays. Arrivé en France en 2019, il décrit alors les joies et les peines de quitter son pays et de refaire sa vie en France.
Présent lors de la projection du 30 octobre à la maison des associations, c’est devant une assemblée touchée par son histoire qu’il s’exprime : « Ce court métrage est pour moi une façon de témoigner des atrocités qui se déroulent en Palestine. Je suis fier d’être Palestinien et c’est uniquement par le dialogue et non avec les armes qu’on peut trouver une solution. »