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    Halloween : une fête effrayante pour la planète ?

    Chaque année, Halloween inonde les rues de terreur… et de déchets. Mais à Lille, de plus en plus d’habitants décident de la célébrer autrement, entre récup’, couture maison et créa­ti­vité responsable.

    À l’approche du 31 octobre, les boutiques de dégui­se­ments tra­di­tion­nelles ne désem­plissent pas. Chez Méga Fête, les clients se pressent entre les rayons débordant de capes syn­thé­tiques et de masques en plastique. Parmi eux, Salomé, 41 ans, hésite entre deux modèles de costumes. « On cherche souvent le prix le plus bas, avoue-​t-​elle. Les enfants gran­dissent vite ! » Mais ailleurs, l’addition se paye aussi. Costumes en polyester, déco­ra­tions à usage unique et bonbons sur­em­bal­lés… Halloween laisse une empreinte éco­lo­gique durable. Selon l’ONG envi­ron­ne­men­tale bri­tan­nique Hubbub, « un costume sur quatre n’est porté qu’une seule fois avant d’être jeté. »

    « Cette année, j’ai dit stop »

    Devant sa machine à coudre, Amélie, Lilloise de 34 ans, ajuste les manches d’un petit costume de sorcière noir et violet pour sa fille, Mia. Sur la table, des rubans s’enroulent autour d’une boîte à gâteaux où s’entassent boutons, chutes de tissus et fils de toutes les couleurs. « L’an dernier, je lui avais acheté une tenue de pirate à 15 €. Au bout d’une soirée, la couture avait craqué. Alors cette année j’ai dit stop », raconte-​t-​elle, concen­trée sur son ourlet. Le ron­ron­ne­ment de la machine à coudre coupe le rire de l’enfant qui, à côté, découpe des bouts de tulle. Amélie relève la tête, un sourire en coin. Cette année, la jeune mère a aussi décidé de renoncer aux paquets de bonbons sur­em­bal­lés. « On offrira aux enfants un biscuit en forme de chauve-​souris dont on a trouvé l’idée sur TikTok ! » dit-​elle, vision­nant à nouveau la recette sur son téléphone. « Au moins, c’est plus écolo. »

    Sur internet, des patrons per­mettent de créer nos propres costumes. © Inès Laïb

    Les friperies comme mine d’or

    Pour ceux qui n’ont pas le temps de mettre à profit leurs talents de couturier, les friperies regorgent d’idées. Chez Kilo Shop, les pos­si­bi­li­tés sont infinies selon votre ima­gi­na­tion : une robe à franges pour un look western, un blazer oversize pour un Frankenstein chic, ou encore des foulards et jupons pour une Esmeralda déjantée. « Il y a deux ans, j’ai réussi à faire un super costume de vampire avec un corset noir et un pantalon en cuir que j’ai trouvé en frip’ », assure Eléanore, 28 ans. Elle attrape un manteau en vinyle noir d’un portant : « Ce genre de pièce, on peut la réuti­li­ser à Noël, à une soirée ou la trans­for­mer par exemple pour faire Trinity dans Matrix. »

    Le retour de la mode des DIY

    Cette créa­ti­vité res­pon­sable gagne aussi les écoles. Avant les vacances de la Toussaint, la petite Alba, 5 ans, est rentrée de sa classe de grande section fière de son chaudron orange et pailletté. Sa mère, Sabrina, raconte : « Elle l’a posé dans le salon et m’a dit qu’il fallait le garder pour l’année prochaine, comme l’avait dit la maîtresse. » Tout avait été fabriqué à partir de matériaux recyclés : boîtes de conserve, rubans, vieux papiers… De quoi sen­si­bi­li­ser, dès le plus jeune âge, à l’idée qu’une déco­ra­tion peut être belle, sans être neuve.

    L’astuce d’Amélie
    Transformez vos pots de confiture en petits fantômes lumineux ! Nettoyez-​les, glissez à l’intérieur une bougie LED, puis enve­lop­pez chaque bocal d’un morceau de gaze ou d’un mouchoir blanc. Dessinez deux yeux au feutre noir… et laissez vos esprits flotter sur la table ou le rebord de la fenêtre. Zéro plastique, zéro depense… Effet « boo ! » garanti.

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