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    Racisme : l’école Centrale sous le feu des projecteurs

    Il y a moins d’une semaine, le média Konbini postait le témoi­gnage d’un étudiant de Centrale Lille dénonçant les propos racistes d’une trentaine d’élèves de l’école. Centrale aurait depuis pris des mesures punitives et saisi le parquet.

    Centrale Lille, l’une des cinq plus vieilles écoles d’ingénieurs commence cette année 2023 en entâchant cette répu­ta­tion d’école pres­ti­gieuse et respectée avec une affaire de propos racistes. Un groupe d’une trentaine d’élèves on partagé du contenu expli­ci­te­ment raciste et dis­cri­mi­na­toire dans une conver­sa­tion Messenger privée. Entre apologie de l’esclavage, cari­ca­ture de Georges Floyd ou encore éloge du génocide ouïghour ou des nazis, ces sujets ne manquent pas d’alimenter blagues et remarques diverses et variées d’une majorité d’hommes blancs en première année à Centrale Lille. Afin de nommer cette conver­sa­tion, les étudiants lui ont inventé un nom et ont natu­rel­le­ment choisi « centRacisme ».

    Ce n’est pas la première fois qu’une histoire de ce type fait surface. Plusieurs grandes écoles fran­çaises ont déjà fait l’objet de scandales racistes, homo­phobes, dis­cri­mi­na­toires et cette minorité de « cen­tra­liens » comme ils aiment se prénommer ne fait pas exception à la règle. Ces étudiants font preuve de haine envers la com­mu­nauté noire jusqu’à la photo de groupe repré­sen­tant des esclaves noirs tra­vaillant dans un champ sous les coups de fouet d’un héros d’Indiana Jones. La haine va encore plus loin lorsqu’une liste appelée Black Sport’er (en référence au film Black Panther) se forme pour l’é­lec­tion au bureau des sports (BDS), un membre de « centRacisme » affirme qu’il ne votera pas pour cette liste (« ça va pas voter pour les blacks ici »), laissant penser que sa moti­va­tion est purement raciste. La répu­ta­tion des écoles est un enjeu capital pour la plupart des étudiants, quelle que soit l’école. Ces derniers ne sont donc pas très enclins à dénoncer les abus desquels ils sont témoins, car leur publicité décré­di­bi­li­se­rait leur école, et leur futur pro­fes­sion­nel, faisant perdre de la valeur au diplôme pour lequel ils paient plusieurs milliers d’euros chaque année. Le racisme des élites semble encore avoir de beaux jours devant lui.

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