Plus

    Derniers articles

    ChatGPT : un nouvel outil ou une nouvelle menace ?

    Depuis l’hiver dernier un nom revient sur toutes les...

    Guy Lengagne, père de Nausicaá contre vents et marées 

    Maire de Boulogne-sur-Mer, député, secrétaire d’État délégué à la...

    Soldes : entre pro­mo­tions, sur­pro­duc­tion et surconsommation

    La période des soldes, qui a lieu deux fois...

    Sample Taxonomy Page Title

    Un regard vers l’avenir 

    Hier, se tenait la journée inter­na­tio­nale de l’enfance. Dans un monde où le sif­fle­ment des bombes remplace parfois les chansons d’anniversaire, où respirer devient un luxe et où certains se noient pendant que d’autres meurent de soif, les enfants repré­sentent toujours l’espoir. Un espoir fragile, que l’on se doit de protéger. Au début de l’année, l’UNICEF a lancé un appel aux dons pour venir en aide à 94 millions d’enfants partout dans le monde. Ici, nos dif­fé­rends importent peu. L’humanité qui vit en chacun de nous, doit nous ras­sem­bler et nous dicter la marche à suivre. Alors ne fermons pas les yeux, plaçons ces enfants dans la lumière, soyons leur bouée de sauvetage, afin que leurs sourires ne s’éteignent jamais.

    Vers un envol de taxes ?

    Seriez-​vous prêt à dépenser plus pour voyager en avion ? Le ministre des Transports a eu une soudaine prise de conscience éco­lo­gique. Le gou­ver­ne­ment souhaite augmenter les taxes sur les billets d’avion, au nom de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Une bonne nouvelle au premier abord. Et pourtant. La France ne limite pas dras­ti­que­ment le réseau aérien sur son ter­ri­toire. Ne serait-​ce pas plutôt un moyen de remplir les poches de nos finances publiques ? Bien que plus engagées en faveur de l’écologie, les nouvelles géné­ra­tions ne sont pas plus res­pon­sables que leurs aînés. 48 % des jeunes majeurs ont pris l’avion au moins une fois au cours des trois dernières années. Pas certain, donc, que la taxe empêchera les Français de décoller… 

    Hommes au volant,…

    Après le récent décès d’un cycliste causé par un auto­mo­bi­liste à Paris, la question du com­por­te­ment des hommes au volant se pose. Les sta­tis­tiques de la Sécurité routière indiquent que les hommes sont res­pon­sables de 84% des accidents mortels. Mais pourquoi ? Serait-​ce la démons­tra­tion d’une virilité inculquée dès le plus jeune âge dans certaines familles. Telle qu’elle est perçue dans notre société, elle pous­se­rait en effet des hommes à adopter des com­por­te­ments dangereux. Pour eux, la route est une arène où il faut affirmer son identité masculine. Insultes, violences, non-​respect du code de la route : leurs dérapages sont nombreux. Et si la vraie preuve de leur virilité était de sauver des vies en levant le pied ?

    Le cinéma a besoin de nous ! 

    C’est vrai, les écrans de télé­vi­sion sont de plus en plus grands, de plus en plus beaux. C’est vrai aussi, la fil­mo­gra­phie la plus riche est acces­sible depuis son salon et pour une dizaine d’euros grâce à Netflix and Co. Et pourtant. Comment comparer l’expérience des salles feutrées avec celle d’une soirée Netflix pour profiter de cet art, celui qui rassemble les six premiers. De la même manière, nul ne saurait apprécier la richesse du Musée du Louvre en par­cou­rant seulement les œuvres sur Google Image. Difficile également de ressentir l’énergie brûlante d’un concert avec une simple playlist Spotify. L’expérience ciné, c’est la communion. Celle qui nous a manqué au début de la décennie. Et elle est à portée de main, mais fragile… Les cinémas ont besoin de nous !

    Le passé est passé

    Le blues post-​olympique a frappé ! Désireuse de laisser à la France un héritage des très réussis jeux de Paris 2024, la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé vouloir péren­ni­ser la présence des anneaux olym­piques sur la tour Eiffel. Au moins jusqu’en 2028, année des Jeux de Los Angeles. Mais l’initiative ne fait pas l’unanimité. Et pour cause. Au delà des possibles alté­ra­tions que la tour Eiffel pourrait subir, certains amoureux du patri­moine ne peuvent accepter que le symbole de la France ne devienne qu’un pur produit des Jeux olym­piques. Les anneaux doivent-​ils suivre l’exemple de la flamme et rejoindre le continent américain ? Ou doit-​on s’habituer à un symbole de la France dénaturé ? Le débat est lancé pour les quatre pro­chaines années.

    C’est la dernière !

    La rentrée scolaire est une période que beaucoup redoutent – j’en fais partie -, mais qui, tout compte fait, nous assagit gran­de­ment. On se lance vers l’autre, vers soi aussi, on apprend comment tourne le monde, et on finit par se concen­trer sur une partie bien précise de ce qu’il régit. À douze ans, si on m’avait dit que j’écrirais un billet d’humeur, je me serais non seulement demandé : « c’est quoi, un billet d’humeur ? », mais j’aurais surtout été très surpris d’apprendre que je vouerai une partie de ma vie à informer la popu­la­tion. Les gens d’ici ou d’ailleurs, qui habitent en face de chez moi, mes parents, ceux qui repré­sentent un petit point dans le paysage ; ceux que je ne connaî­trais pro­ba­ble­ment jamais. Et ça, d’une certaine manière, c’est grâce à la rentrée scolaire. Alors, pour la dernière fois où je franchis les portes d’une uni­ver­sité en tant qu’étudiant, je tenais sim­ple­ment à vous souhaiter une heureuse, une belle et épa­nouis­sante rentrée ! 

    Bon vent !

    Nous terminons cette année avec un numéro spécial de Contrepoint réalisé à Bruxelles, hors du confort de nos habitudes lilloises. Il marque la fin de deux années du Master Journalisme et Histoire à la Catho pour la promo 2024 et même la fin des études pour la plupart des étudiants. C’est un moment tant rêvé, la joie d’un accom­plis­se­ment, un déchi­re­ment aussi, tant pour les jeunes qui quittent leurs amis que pour les ensei­gnants qui s’attachent à leurs étudiants. Les jeunes sont pressés d’intégrer ce monde du jour­na­lisme qu’ils ont côtoyé pendant deux ans, dont ils ont appris le métier, l’essence, l’exigence, le rythme, la beauté – car le jour­na­lisme est l’un des plus beaux métiers qui soit – et la dif­fi­culté aussi. Chaque master possède ses par­ti­cu­la­ri­tés. Le nôtre a la pro­fon­deur de l’histoire, qui accroit chez les étudiants le goût de l’enquête, de l’investigation. À tous ces jeunes jour­na­listes qui prennent leur envol et au nom de toute la com­mu­nauté ensei­gnante, je viens souhaiter avec tout mon souffle : bon vent ! — Loic Laroche est le res­pon­sable péda­go­gique du Master Journalisme International, Investigation et Histoire de l’UC Lille/​FLSH

    Quelles solutions pour les jeunes ?

    En France, un problème persiste et s’intensifie ; le mal‑être des étudiants. Entre les pressions sociales, académiques et économiques qui se mul­ti­plient, comment tendre vers des mesures concrètes qui per­met­traient de contri­buer au bien‑être des étudiants ? Pourraient-​ils un jour dirent adieu à la précarité économique et aux difficultés à se projeter dans le monde du travail ? Si en janvier dernier, le Premier ministre assurait vouloir faire de la santé mentale des jeunes une « grande cause de l’action gou­ver­ne­men­tale », il serait cer­tai­ne­ment encou­ra­geant d’inscrire la santé des étudiants parmi les priorités du gou­ver­ne­ment. Si rien n’est fait main­te­nant, que deviendra cette génération ? 

    IVG liberté, mais pas égalité ?

    La date du 4 mars 2024 est entrée dans l’histoire. La France a fait un pas en avant en ins­cri­vant la « liberté de la femme à recourir à l’interruption volon­taire de grossesse (IVG) » dans la Constitution. Mais tant reste à faire… L’accès à l’avortement reste inégal dans l’hexagone. Les Hauts-​de-​France font partie des régions où le délai d’attente afin de recourir à l’IVG est le plus long ; à savoir de 8 à 11 jours. Et ce n’est pas près de s’arranger. Le Planning familial déplore la fermeture de 130 centres dédiés à l’IVG ces quinze dernières années. Alors écrire cette liberté dans la Constitution, c’est bien. Garantir un accès égal à toutes les femmes sur tout le ter­ri­toire, ce serait mieux.

    « Réarmement démo­gra­phique », la pilule douce amère

    L’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » pour les femmes d’avoir recours à l’Interruption volon­taire de grossesse (IVG), a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, mardi 30 janvier. Il faut main­te­nant attendre que le Sénat examine le projet de loi. Lors d’un discours, prononcé le 16 janvier, Emmanuel Macron a encouragé les Français au « réar­me­ment démo­gra­phique ». Autrement dit : faites des bébés ! En parallèle, selon un sondage réalisé par Elle en par­te­na­riat avec l’Ifop en 2022, « 30 % des femmes en âge de procréer ne veulent pas d’enfants ». Une tendance qui contraint la dynamique de crois­sance éco­no­mique recher­chée par les pays déve­lop­pés. À une époque où le droit des femmes à disposer de leur corps est mis en avant, le président peut-​il comparer l’utérus d’une femme à un outil au service du « réar­me­ment démo­gra­phique » la France ? Si le fond l’emporte géné­ra­le­ment sur la forme, la forme en dit parfois plus sur le fond.

    Derniers articles

    Mercato hivernal : un Lens très actif

    Le mercato hivernal a commencé le 1er janvier et…

    Musk & Trump, le couple qui façonne l’Amérique

    La victoire écrasante de Trump face à Kamala Harris…

    Hypersensibilité : une géné­ra­tion plus à l’écoute de ses émotions

    Instaurée en 2019, la Journée mondiale de l’hypersensibilité est…

    Contrepoint n°33