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    Too good to go : une autre façon de consommer sans impacter le porte-monnaie

    Lancée en 2015 par le Danois Brian Christensen, l’application Too good to go permet de récupérer des paniers dans de multiples enseignes ali­men­taires afin de limiter le gas­pillage, une alter­na­tive pratique à petit prix.

    Les étudiants ne sont pas les seuls à être impactés par un budget serré : il nous est tous arrivé de regarder nos comptes, à la fin du mois ou non, afin de pouvoir étaler le budget pour les courses et mieux s’organiser. Pour nous soulager, l’application danoise propose une bonne alter­na­tive : proposer des paniers à prix réduits de nour­ri­tures invendues provenant de bou­lan­ge­ries, enseignes de grande dis­tri­bu­tion ou encore res­tau­rants. Le but : choisir des produits dont la date de péremp­tion approche ou est passée le jour de l’achat du panier et les vendre beaucoup moins cher. Sur l’application, la tran­sac­tion est plutôt simple, il suffit de choisir son panier, de payer, puis d’aller le chercher à l’heure programmée.

    Pour Éloïse, jeune étudiante en BTS Management hôtellerie-​restauration, too good to go est très avan­ta­geux « J’ai commencé à utiliser l’application pour une question de budget quand je suis arrivée sur Lille en 2020. Depuis, je commande un à deux paniers par semaine. » La jeune femme diver­si­fie les plaisirs et n’hésite pas à aller chercher des paniers dans plusieurs enseignes « J’achète souvent des paniers dans des res­tau­rants type sushis, car c’est vraiment avan­ta­geux. Parfois je consomme aussi dans des bou­lan­ge­ries, cela me permet d’avoir du pain, des sandwichs ou encore des viennoiseries. »

    Un panier pas toujours validé

    La surprise de l’application : personne ne sait ce qu’il va trouver dans son panier. Cela peut être excitant, mais parfois, tomber sur le même produit décliné en plusieurs exem­plaires ou encore des fruits avariés peut être déplai­sant. Simon, étudiant en école de commerce, consomme régu­liè­re­ment et tombe souvent sur des paniers qu’il aurait préféré ne pas acheter « Cela m’arrive de trouver le même produit décliné comme des sandwichs aux goûts dif­fé­rents ou encore des légumes qui vont vite tourner. J’avoue que parfois, j’en ai un peu pour mon argent. » La surprise du panier, cela peut aussi être un facteur de problèmes. C’est ce qu’explique Elsa, res­pon­sable du res­tau­rant à volonté M. Wok sur Coquelles « On fait des paniers après presque chaque fin de service, midi et soir. Cela nous permet de ne pas jeter les plats les plus répandus comme les nems ou les nouilles. Mais parfois, on nous reproche ce qu’on met dans nos paniers. Pour des raisons reli­gieuses, certains ne veulent pas de nems au porc ou que sais-​je et avec l’heure tardive, il n’y a pas d’autre solution. » Malgré ces petits reproches, tous recon­naissent l’utilité de l’application, que ce soit pour écouler le stock de nour­ri­tures cuisinées en trop, ou encore pour limiter les fins de mois difficiles.

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