Plus

    Derniers articles

    Les love rooms, nouveau plan cœur des amoureux

    À quelques jours de la Saint Valentin, les love...

    Une braderie spéciale JO 2024 s’installe à Villeneuve‑d’Ascq

    Déçu de ne pas avoir trouvé de produits dérivés...

    Lillenium, terrain de jeu des fans de Lego

    Cette semaine, les briques Lego s’invitent au centre commercial...

    Un chan­ge­ment cli­ma­tique tor­tion­naire pour l’ours polaire

    A l’occasion de la journée mondiale de l’ours polaire, le 27 février, l’ONG WWF, le Fonds mondial pour la nature a rappelé les condi­tions de vie de l’animal, qui mène­raient à sa dis­pa­ri­tion. Plus grand prédateur terrestre, l’ours polaire connaît toutefois un ennemi de taille, le chan­ge­ment cli­ma­tique. 

    Par son nom latin Ursus Maritimus, signi­fiant « ours de la mer », la vie et survie de l’ours polaire sont tota­le­ment reliées à l’océan qui l’entoure. Une étude scien­ti­fique des experts des Nations Unies, le GIEC, a montré en 2019 que la région Arctique se réchauf­fait quatre fois plus vite que le reste de la planète. La faune arctique est une impor­tante victime de ce réchauffement.

    Plus qu’essentielle, la banquise repré­sente un lieu de repos, de chasse et de repro­duc­tion pour l’ours polaire. Seulement, aujourd’hui la banquise diminue de plus de 13% par décennie. Si le rythme de la fonte ne décroît pas, l’animal pourrait perdre jusqu’à quasiment 50% de son habitat estival, avec une popu­la­tion qui dimi­nue­rait de plus de moitié. Or cette période de fin de printemps et début d’été est cruciale pour les ours. C’est la période de chasse pour tenir l’année qui suit. Avec une dimi­nu­tion de l’étendue de la banquise, leur ter­ri­toire de chasse diminue alors, et les ours polaires n’ont plus assez de nour­ri­ture pour se nourrir cor­rec­te­ment et suf­fi­sam­ment, leur état de santé se dégrade. En 2016, à cause du recul des banquises, la durée de la période de chasse était déjà réduite de 7 semaines. La prin­ci­pale de cause de mortalité des oursons reste la mal­nu­tri­tion. D’autant plus que ces oursons deviennent parfois la pitance des grands mâles en période de famine.

    La banquise devient dan­ge­reuse également par sa fragilité. Elle peut se briser et alors dériver en pleine mer. Pour revenir sur leurs terres, les ours s’épuisent à nager sur de grandes distances. Amaigri et exténué, l’animal ne peut subvenir aux besoins que demande l’élevage d’un ourson. Avec un envi­ron­ne­ment de plus en plus hostile où survivre, les ours polaires se dirigent vers les terres inté­rieures où leur nouveau régime ali­men­taire se réduit aux déchets des popu­la­tions humaines. En outre du chan­ge­ment cli­ma­tique et de la fonte des banquises, d’autres dangers comme la pollution chimique ou les exploi­ta­tions pétro­lières menacent la survie des ours polaires. Toutefois, la fonte des glaces reste la prin­ci­pale inquiétude.

    Cette première menace, mesurable et ana­ly­sable, partie haute de l’iceberg, montre en réalité tout le danger qu’encourt l’écosystème marin arctique. La WWF rappelle que 30% des ours polaires pour­raient dis­pa­raître dans 35 ans, menant jusqu’à son extinc­tion en 2100, au rythme actuel du chan­ge­ment climatique.

    Contrepoint n°35

    Guerre en Ukraine : pas de cessez-​le feu après l’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine

    Ces dernières heures, le conflit entre l’Ukraine et la Russie s’est intensifié, avec des attaques de drones et des frappes sur plusieurs régions ukrainiennes....

    L’observatoire de la Catho renaît après 30 ans d’oubli

    Il y a des lieux qui, bien que discrets, renferment des trésors d'histoire et de science. C'est le cas de l'observatoire astronomique de l'Université...

    L’Europe : le nouveau terrain de jeu politique d’Elon Musk ?

    Depuis l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, Elon Musk multiplie les apparitions publiques. Désormais officiellement dans la politique, et à la tête...