Président du Valenciennes handball club alors qu’il n’a que 23 ans, Syran Ben Seddik voit les choses en grand. La saison passée, avec une politique basée avant tout sur une jeunesse à tous les niveaux, il a permis la montée de l’équipe féminine et masculine du club.
A l’âge de 19 ans, où bon nombre de handballeurs sont dans les équipes jeunes, Syran Ben
Seddik était président de club. C’était en 2020, lorsque le club, alors créé depuis quatre ans,
avait fait sa révolution interne. Un choix fort et audacieux qui incarnait parfaitement le
renouveau du handball dans le Valenciennois et qui a porté ses fruits. Alors à peine arrivé,
Syran n’a pas voulu faire les choses à moitié. “Quand j’ai repris le club, je voulais quelque
chose d’innovant où l’on allait pouvoir anticiper tout ce qui allait se passer dans le monde du
sport. J’avais cette vision technologique. Je voulais qu’on trouve un moyen
de rajeunir le monde du handball. Ça a fait beaucoup de bruit, car quand tu tentes quelque
chose de nouveau, ça attire du positif pour toi, mais ça attise aussi les convoitises et la
jalousie.” De la nouveauté aussi dans le domaine de la communication : “Au niveau de la
com, on est presque un club pro. On est en avance sur tout le monde et c’est ce qui
fonctionne actuellement. Et ça embêtait un peu les autres clubs des environs.”
Une solide réputation
Du fait de son jeune âge, le président a dû faire face aux critiques. “Il fallait s’affirmer face
aux dirigeants du coin. Les gens me disaient mais qui est celui-là ? Il vient à peine de
débarquer et il veut tout changer ?” Mais ce sont ses bons résultats qui ont parlé pour lui.
Quelques montées plus tard que ce soir avec l’équipe masculine ou encore les féminines, sa
réputation s’est forgée toute seule. Et il n’a pas eu besoin de forcer le destin pour se créer
une solide réputation et offrir une renommée au VHC. Si bien que les séniors masculins sont
à une montée de la National 3, record du Hainaut Handball Club, ancien club du Valenciennois.