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    Dans les coulisses d’une famille d’accueil

    Si des familles d’accueil peuvent se montrer mal­trai­tantes, d’autres se dévouent à leur métier. Mère en détresse, enfant placé et famille d’accueil : ils témoignent tous les trois sur la prise en charge de Medhi*.

    Nous avons rencontré Medhi dans un café du centre de Lille. “J’ai été pris en charge en 2008. Ma mère a des gros troubles psy­cho­lo­giques qui font qu’elle ne s’occupe pas bien de moi. Elle oubliait de nous donner à manger, oubliait de nous amener à l’école. Mais elle restait gentille. Quand j’étais placé en famille, je la voyais un week-​end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Maintenant, on se donne un coup de fil une fois par semaine et on se voit une fois de temps en temps en ville.

    Mon placement n’a pas été un trau­ma­tisme. J’arrivais à com­prendre pourquoi le juge des enfants de Roubaix a pris 
    cette décision. La famille qui nous a tous les deux accueillis a été super. J’avais du mal à l’école, je me sentais différent car je ne vivais plus avec ma famille bio­lo­gique. Avec ma famille d’accueil, on est allé voir un psy­cho­logue pour que je me sente mieux. Ma famille a été incroyable et à vraiment fait tout son possible pour que je sois au mieux dans la famille et dans notre tête. Je me suis sentie intégré dans leur famille au sens large : j’étais invité aux Noël, aux anni­ver­saires, je suis parti en vacances avec eux. Mes vêtements étaient de qualité. Je ne sais pas combien ma famille était payée mais je suis sûr qu’ils dépen­saient plus pour moi que ce que le dépar­te­ment leur donnait. J’étais un peu comme leurs enfants.

    Mehdi a été confié à une famille d’accueil. @M.Parzuchow

    Nassira, une mère reconnaissance

    Nous avons eu ensuite un entretien au téléphone avec sa mère. “À une période où j’étais en train de vriller dans ma tête, mon fils a été mis dans une famille d’accueil car je ne pouvais plus m’en occuper” raconte Nassira, la mère de Medhi. “Mon copain était parti et j’étais toute seule. C’était dur mais ça lui a fait du bien je pense. Il va souvent les voir car ils les consi­dèrent comme une deuxième famille. Il avait décroché l’école pendant deux ans parce que c’est vrai que c’était compliqué à la maison. Quand il était dans la famille, il a repris le lycée. Il veut faire des études dans le supérieur pour être éducateur pour les autres enfants qui sont en dif­fi­cul­tés. Je ne pense pas qu’il aurait cru en lui s‘il n’avait pas passé ces années avec cette famille.

    Ils ont dédié leur vie aux enfants

    Corinne Lefebvre et son mari Stéphane sont famille d’accueil depuis treize ans. Ils ont élevé trois enfants. Dans leur maison de Tourcoing, ils témoignent. “Medhi a été le premier. C’était un inves­tis­se­ment personnel de l’élever : il pouvait être colérique au début. Il m’a déjà frappé. Mais je me doutais que c’était parce que la sépa­ra­tion avec sa mère était violente à vivre pour lui. C’est courant chez les enfants qui sont confiés aux familles d’accueil. On n’a pas été très sen­si­bi­li­sés à ça, je l’avoue. Je ne savais pas comment gérer cette situation. J’en ai parlé à un pédo­psy­chiatre et Medhi a eu un suivi pour mieux vivre la situation. Mais cela aurait peut-​être été bien qu’on ait une formation là-​dessus, nous aussi on peut mal vivre ce chan­ge­ment.

    *Le prénom a été modifié

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