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    Gabriel Attal sou­hai­te­rait instaurer des groupes de niveau dans les collèges

    Gabriel Attal a annoncé jeudi la création d’une mission, qui devra notamment réfléchir à l’idée de « consti­tuer des groupes de niveaux » en français et maths au collège, plutôt que de les enseigner « par classe ». 

    Fraîchement débarqué au ministère de l’Education nationale, Gabriel Attal souhaite déjà tout cham­bou­ler. Mercredi, à l’oc­ca­sion d’un discours prononcé dans le cadre de la journée mondiale des ensei­gnants, Gabriel Attal a annoncé sur l’esplanade de la Bibliothèque nationale François Mitterrand, à Paris, « le lancement d’une mission Exigence des savoirs. » Le but est simple : « élaborer une stratégie pour élever le niveau de l’école ». 

    Rassembler les élèves avec les mêmes difficultés 

    Et le ministre de l’Education nationale souhaite, en partie, s’attaquer aux collèges en proposant des cours de français et de mathé­ma­tiques selon le niveau des élèves. Concrètement, oubliez la répar­ti­tion tra­di­tion­nelle par classe, désormais, au collège, les élèves pour­raient être séparés selon leur niveau de connais­sance. Une idée novatrice, qui plaît déjà aux prin­ci­paux inté­res­sés : « Avec ce système, les gens qui ont des dif­fi­cul­tés peuvent s’améliorer », lance un collégien parisien. Mais pour d’autres, cette toute nouvelle répar­ti­tion ne va faire qu’augmenter la stig­ma­ti­sa­tion entre les élèves : « Ils vont très vite com­prendre s’ils sont dans la classe des nuls, la classe des moyens ou dans la classe des très bons, et donc ils vont avoir une étiquette sur le front qui risque d’être très difficile à décoller dans la cour de récréa­tion », explique Grégoire Ensel, président de la fédé­ra­tion des conseils de parents d’élèves (FCPE).

    Dans une période où le har­cè­le­ment scolaire est un vrai combat, ce n’est peut être pas une super idée”, poursuit une pro­fes­seure de français de la métropole lilloise. Mais certains s’avouent opti­mistes face à cette réforme poten­tielle, qui pourrait en partie éviter le décro­chage des élèves en dif­fi­culté. “Certains ont des lacunes, et on ne traite pas ces lacunes par paquet de trente, en classe entière”, déclare une parent d’élève. La mission rendra ses conclu­sions en décembre prochain, et si l’issue est positive, les classes de niveau pour­raient appa­raître dans les collèges en septembre 2024. 



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