Plus

    Derniers articles

    Front commun contre la pollution des plages sur la côte picarde

    Si la mer charrie des déchets en tous genres...

    Y a‑t-​il une recru­des­cence des vols de chiens ?

    Il y a toujours eu des vols de chiens...

    La campagne annuelle de recen­se­ment a commencé 

    Du 16 janvier au 22 février 2025, se déroule...

    Gabriel Attal sou­hai­te­rait instaurer des groupes de niveau dans les collèges

    Gabriel Attal a annoncé jeudi la création d’une mission, qui devra notamment réfléchir à l’idée de « consti­tuer des groupes de niveaux » en français et maths au collège, plutôt que de les enseigner « par classe ». 

    Fraîchement débarqué au ministère de l’Education nationale, Gabriel Attal souhaite déjà tout cham­bou­ler. Mercredi, à l’oc­ca­sion d’un discours prononcé dans le cadre de la journée mondiale des ensei­gnants, Gabriel Attal a annoncé sur l’esplanade de la Bibliothèque nationale François Mitterrand, à Paris, « le lancement d’une mission Exigence des savoirs. » Le but est simple : « élaborer une stratégie pour élever le niveau de l’école ». 

    Rassembler les élèves avec les mêmes difficultés 

    Et le ministre de l’Education nationale souhaite, en partie, s’attaquer aux collèges en proposant des cours de français et de mathé­ma­tiques selon le niveau des élèves. Concrètement, oubliez la répar­ti­tion tra­di­tion­nelle par classe, désormais, au collège, les élèves pour­raient être séparés selon leur niveau de connais­sance. Une idée novatrice, qui plaît déjà aux prin­ci­paux inté­res­sés : « Avec ce système, les gens qui ont des dif­fi­cul­tés peuvent s’améliorer », lance un collégien parisien. Mais pour d’autres, cette toute nouvelle répar­ti­tion ne va faire qu’augmenter la stig­ma­ti­sa­tion entre les élèves : « Ils vont très vite com­prendre s’ils sont dans la classe des nuls, la classe des moyens ou dans la classe des très bons, et donc ils vont avoir une étiquette sur le front qui risque d’être très difficile à décoller dans la cour de récréa­tion », explique Grégoire Ensel, président de la fédé­ra­tion des conseils de parents d’élèves (FCPE).

    Dans une période où le har­cè­le­ment scolaire est un vrai combat, ce n’est peut être pas une super idée”, poursuit une pro­fes­seure de français de la métropole lilloise. Mais certains s’avouent opti­mistes face à cette réforme poten­tielle, qui pourrait en partie éviter le décro­chage des élèves en dif­fi­culté. “Certains ont des lacunes, et on ne traite pas ces lacunes par paquet de trente, en classe entière”, déclare une parent d’élève. La mission rendra ses conclu­sions en décembre prochain, et si l’issue est positive, les classes de niveau pour­raient appa­raître dans les collèges en septembre 2024. 



    Vivre et étudier à Lille, à quel prix ?

    Chaque année, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF)...

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé...

    Contrepoint n°38

    Vivre et étudier à Lille, à quel prix ?

    Chaque année, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) publie son classement des villes où la vie étudiante est la plus coûteuse. En 2025,...

    La géné­ra­tion Macron : quelle empreinte sur la jeunesse qui a grandi sous ses mandats ?

    Ils avaient 12, 15 ou 18 ans en 2017. Aujourd’hui, ils sont étudiants, apprentis ou jeunes actifs, et n’ont connu qu’Emmanuel Macron à l’Élysée....

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé la porte à toute suspension de la reforme des retraites lancée en 2023. Une prise...