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    Hollywood : un star system qui empri­sonne ses actrices

    La célébrité est un concept compris de tous aujourd’hui, une notoriété qui passe par dif­fé­rents canaux de diffusion comme les réseaux sociaux. Il semble normal par exemple, que les acteurs et actrices soient suivis et idolâtrés par des millions de personnes. Pourtant, devenir une star est un phénomène très récent dans l’histoire de l’humanité. Mais pour ce qui est des comédiens et des comé­diennes, cela date des années 20, un star-​system mis en place par Hollywood grâce à des contrats obscurs…

    Imaginez-​vous, le cinéma connaît une évolution sans précédent depuis le début du 20e siècle. C’est la fin du noir et blanc, l’apparition des dialogues et l’implantation des cinémas urbains. Le cinéma est devenu un art dans les années 10 avec la com­pré­hen­sion de tout le travail esthé­tique que peut cacher un film. D’un diver­tis­se­ment considéré comme destiné aux pauvres et aux gens frustres, le cinéma devient le caviar du monde des arts. Los Angeles devient le nouveau terrain de jeu des pro­duc­teurs, réa­li­sa­teurs et comédiens où s’im­plante le fameux Hollywood.

    Dans les années 20, Hollywood met en place un système révo­lu­tion­naire qui change à jamais l’in­dus­trie du cinéma et surtout la place des comédiens dans l’industrie. Les studios ont une idée, au début des années folles : recueillir des comédiens et les faire grimper au rang de stars, capables de jouer dans plusieurs films d’une même maison de pro­duc­tion. Le but est clair : faire aimer aux spec­ta­teurs de manière intense des acteurs et actrices pour qu’ils s’y attachent. Dorénavant, ce n’est plus le scénario qui prime pour aller voir un film, mais plutôt qui joue dedans. Finalement, les acteurs deviennent un outil pro­mo­tion­nel à part entière grâce à leur célébrité acquise. 

    Un contrat pas comme les autres 

    Mais comment Hollywood s’y est pris pour mettre en tête d’af­fiches des noms inconnus qui ont ensuite passionné le public, à l’instar d’Audrey Hepburn ou Marylin Monroe ? L’idée des studios (les big six) est toute trouvée : créer des contrats qui confèrent un contrôle total de l’image des acteurs et de la manière dont ils sont repré­sen­tés dans les films au studio. En échange de quoi, les studios s’engagent à faire la promotion des acteurs auprès du grand public grâce à des com­mu­ni­qués de presse, à la pub et à d’autres outils marketing. 

    Lorsque l’on parle d’un contrôle total, il était en fait question de créer un per­son­nage à part entière aux acteurs, une histoire, une identité, qu’elle cor­res­ponde à la réalité et au goût des comédiens ou pas. Pour reprendre l’exemple d’Audrey Hepburn, son style n’était pas du tout travaillé de la sorte avant l’apparition de ces contrats, jusque dans sa coiffure emblé­ma­tique à sa gestuelle, tout a été étudié et choisi avec parcimonie. 

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