Plus

    Derniers articles

    Squat : pourquoi une nouvelle loi fait polémique

    Le 2 février, le Sénat a adopté une loi...

    Mission réduction des déchets à la MEL !

    Si vous habitez à Lille ou ses environs, vous...

    Bruxelles : la gestion de la menace ter­ro­riste, le grand défi

    « Le mal est fait »… Johan Berckmans, commissaire...

    Journée du droit de l’enfant : de nouvelles mesures gouvernementales

    Ce lundi 20 novembre marquait le 34e anni­ver­saire de la signature de la conven­tion inter­na­tio­nale relative aux droits de l’enfant. À cette occasion, Elisabeth Borne a dévoilé le nouveau plan du gou­ver­ne­ment contre les violences faites aux enfants pour la période 2023 – 2027.

    Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adop­taient une conven­tion inter­na­tio­nale recon­nais­sant les droits de chaque enfant. Celle-​ci mettait en avant quatre principes fon­da­men­taux liés à l’enfance : la non-​discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se déve­lop­per, et le respect des opinions des enfants.

    Chaque année, à la même date, le comité inter­mi­nis­té­riel à l’enfance se réunit pour lutter contre les violences infligées aux enfants. Cette année, il était présidé par Elisabeth Borne à Matignon qui a présenté le nouveau plan gou­ver­ne­men­tal pour la période 2023 – 2027.

    « Pour cette Journée inter­na­tio­nale des droits des enfants, le message que je veux faire passer, c’est que partout où des amé­lio­ra­tions sont possibles, nous devons continuer à agir »

    Elisabeth Borne

    Mesures clés du plan : ren­for­ce­ment et nouveautés

    Le plan prévoit une série de mesures cruciales, telles que la création de nouveaux postes au sein des dis­po­si­tifs de recueil de la parole de l’enfant. Elisabeth Borne a également annoncé la nomi­na­tion de dix délégués dépar­te­men­taux à la pro­tec­tion de l’enfance, ainsi que la mise en place d’une unité d’accueil pédiatrique.

    Combat contre la pédo­cri­mi­na­lité en ligne

    Le gou­ver­ne­ment a aussi opté pour un Renforcement de l’OFMIN, l’Office des Mineurs, avec un effectif qui passera de 37 à 85 enquê­teurs d’ici deux ans. Cette annonce inter­vient après la publi­ca­tion de la com­mis­sion indé­pen­dante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. L’OFMIN reçoit en moyenne près de 700 signa­le­ments par jour à propos d’images de vidéos échangées sur internet en France et mettant en scène des abus sexuels de mineurs. L’Office, en charge de lutter contre les violences faites aux enfants, va donc monter en puissance pour traquer la pédo­cri­mi­na­lité en ligne.

    Soutien aux jeunes majeurs

    Enfin, le gou­ver­ne­ment propose un soutien financier de 1500 euros pour les jeunes sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) auto­ma­ti­que­ment à leur majorité, sou­li­gnant ainsi un meilleur accom­pa­gne­ment des jeunes majeurs.

    Ces actions dévoilées par Elisabeth Borne marquent une volonté forte du gou­ver­ne­ment de lutter contre les violences faites aux enfants et de garantir le respect de leurs droits fondamentaux.

    1 an après la mort de Dominique Bernard, la com­mu­nauté éducative lilloise s’interroge 

    Vendredi 13 octobre a marqué le premier anniversaire de...

    Les Dogues vont devoir sortir les crocs !

    Le LOSC a marqué les esprits lors de sa...

    Nouvelle expo­si­tion Raphaël, génie de la Renaissance, au palais des Beaux-​Arts de Lille

    À partir du 18 octobre, l'exposition « Expérience Raphaël...

    Contrepoint n°30

    Le couple royal belge en excursion à Lille

    Le 16 octobre 2024, le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique ont effectué une visite officielle à Lille, marquant un moment important...

    ECOPOSS : quand le Monde diplo­ma­tique donne une leçon de géopolitique

    Du 9 au 11 octobre, l'Université Catholique de Lille ouvrait ses portes au congrès scientifique international ECOPOSS sur le thème : « Entre préservation...

    Procès Mazan, le silence assour­dis­sant des politiques

    Depuis le 2 septembre, 51 hommes sont jugés pour avoir violé Gisèle Pelicot, droguée par son mari. En refusant le huis clos, Gisèle Pelicot...