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    Squat : pourquoi une nouvelle loi fait polémique

    Le 2 février, le Sénat a adopté une loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite. Si elle a pour volonté de « protéger les petits pro­prié­taires » des loyers impayés, elle vise aussi les personnes mal logées, qui n’ont parfois pas d’autres choix que de squatter. Soutenu par la majorité, cette loi ne plaît pas à la Fondation Abbé Pierre.

    « On est scan­da­lisé par le contenu de cette loi » nous déclare Isabelle Fourot, direc­trice d’agence régionale Hauts-​de-​France de la Fondation Abbé Pierre. La loi en question défendue par le député macro­niste Guillaume Kasbarian (Eure-​et-​Loir), a pour but d’accentuer les peines pour les squat­teurs. « On est en train de cri­mi­na­li­ser des personnes en grande précarité. Des squat­teurs qui squattent pour le plaisir, ça n’existe pas. » dit Isabelle Fourot.

    Protéger les petits pro­prié­taires ? 

    L’un des volets de la loi concerne notamment la réduction des délais dans les pro­cé­dures conten­tieuses lors de loyers impayés. Thierry, « petit pro­prié­taire » ayant déjà eu affaire à un locataire qui ne payait pas son loyer pendant deux ans, est partagé sur cette mesure. « Dans mon cas, j’ai eu la chance que ce loyer ne cor­res­ponde pas à la totalité de mes revenus. Mais je pense aux personnes dont c’est la rentrée prin­ci­pale d’argent, oui il faut faire quelque chose pour ceux-​là. » Cette réduction des délais de procédure inquiète Isabelle Fourot : « Nous avons besoin de ce temps pour trouver des solutions, reloger les personnes expulsées. Cette mesure ne va abso­lu­ment pas régler le mal-​logement à Lille. On se trompe de problème. Je me permets de citer l’Abbé Pierre : il ne faut pas faire la guerre aux pauvres, mais à la pauvreté. » Rappel : la loi prévoit une peine maximale de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende pour toutes personnes squattant un logement meublé ou non. 

    NDLR : malgré nos demandes répétées, nous ne sommes pas parvenus à joindre Guillaume Kasbarian, le député à l’origine de cette loi.

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