Plus

    Derniers articles

    L’établissement Français du sang est à la recherche de nouveaux donneurs

    Chaque année, 1,6 million de Français viennent donner leur...

    A Lille, on manifeste pour la libé­ra­tion de Julian Assange

    Mardi 20 février, dans toute la France, des centaines...

    Dry january : qu’en pensent les jeunes Lillois ?

    Le mois du « Dry January » se termine. Ce défi,...

    La face cachée de la révo­lu­tion numérique : 10 chiffres sur l’Infobésité

    Dans son réfé­ren­tiel annuel, l’Observatoire français de l’infobésité et de la col­la­bo­ra­tion numérique alerte sur les usages numé­riques qui pèsent sur la charge mentale des salariés.

    « Le stress numérique est un des fléaux de notre époque », s’indigne la copré­si­dente de l’Observatoire français de l’infobésité et de la col­la­bo­ra­tion numérique (OICN), Mathilde le Coz. Surchargez votre esprit d’informations et vous risquez de souffrir d’une indi­ges­tion numérique. Savourez-​la avec par­ci­mo­nie et vous pré­ser­ve­rez votre santé technologique.

    Attirer l’attention sur les dangers de l’infobésité qui ne cesse de s’amplifier dans les entre­prises est l’objectif du dernier rapport annuel de l’OICN. Cette étude réalisée par la firme Mailoop pour l’OICN a récolté plus de 58 millions de méta­don­nées d’e‑mails et 1,7 million de méta­don­nées de réunions sur près de 9.000 personnes.

    Ce travail se fait prin­ci­pa­le­ment à partir de la mesure précise et segmentée des usages numé­riques comme les entêtes d’e‑mails pro­fes­sion­nels, les réunions pro­fes­sion­nelles et des appli­ca­tions comme Teams, One Drive ou encore Google Room.

    Les 10 chiffres à retenir

    1 – Hyper connexion : 31% des salariés envoient au moins un e‑mail après 20h plus de 50 soirs par an, ce chiffre monte à 117 par soirs pour des postes de dirigeants.

    2 – Pénibilité numérique : un employé reçoit en moyenne 144 e‑mails par semaine (soit 28,8 e‑mails par jour), un dirigeant peut en recevoir jusqu’à 331. Beaucoup trop d’e‑mails dans la mesure où 74% des diri­geants n’arrivent pas à traiter l’ensemble de leurs e‑mails au quotidien.

    3 – Hyper réac­ti­vité : 51,4% des e‑mails ont une réponse en moins d’une heure.

    4 – Isolement numérique : 5,7% des salariés échangent avec moins de cinq personnes dif­fé­rentes par semaines et se sentent isolés. À l’inverse, 6% des salariés inter­agissent avec plus de 100 personnes dif­fé­rentes par semaines et se sentent hypersollicités.

    5 – Un bruit numérique constant : un e‑mail sur quatre provient du réflexe du « répondre à tous », tandis que 30,8% des e‑mails sont traités en copie.

    6 – Un mauvais usage : dès lors qu’un échange dépasse les trois réponses, l’e‑mail n’est plus l’outil le plus adapté. Pourtant, 17% des e‑mails sont générés par un usage conver­sa­tion­nel qui peut effectuer plus de dix allers-retours.

    7 – Une mauvaise connais­sance des nouveaux outils conver­sa­tion­nels : près de 90% des col­la­bo­ra­teurs ne les utilisent toujours pas régulièrement.

    8 – Une effi­ca­cité réduite : 70% des col­la­bo­ra­teurs inter­rompent leur tâche quand surgit une noti­fi­ca­tion. Les diri­geants n’ont que 5 heures de créneaux par semaine durant lesquels ils ne reçoivent aucun e‑mail.

    9 – La réunion­nite : les managers passent au minimum 11h23 en réunion par semaine (soit près du quart de leur temps de travail) et 15% des réunions s’enchaînent même sans temps de repos.

    10 – L’impact carbone : chaque année, environ 7 kilos de CO2 sont émis par personne pour leur usage d’e‑mails et leur stockage de fichiers.

    Les bons réflexes à adopter

    « La bana­li­sa­tion de la surcharge de travail, le recours à l’allongement des horaires hors des plages normales de travail, le culte de l’urgence et la dictature de la réponse immédiate nour­rissent chez chacun des exigences d’hyperdisponibilité et d’hyperréactivité. Ce qui était supposé procurer autonomie et flexi­bi­lité devient alors une “laisse élec­tro­nique”», explique la cher­cheuse à la chaire futurs de l’industrie et du travail, Suzy Canivenc.

    Clarifier avec son équipe la notion d’urgence, utiliser les outils adaptés à la conver­sa­tion ins­tan­ta­née (smart­phone, Teams), déter­mi­ner l’objectif de chaque réunion, sacra­li­ser la pause déjeuner ou encore alléger la taille de ses e‑mails sont autant d’options envi­sa­geables pour faire face à ces nouvelles préoccupations.

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution a été votée par le gouvernement belge. Une avancée historique qui devrait aider les travailleuses...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    À Anderlecht, une agri­cul­ture qui prospère sur les toits

    Au milieu du tumulte urbain de Bruxelles, une ferme pas comme les autres a émergé sur un toit. Il y pousse des tomates et...