Plus

    Derniers articles

    De la précarité à la rue, il n’y a qu’un toit

    Chaque année, des milliers de Français se retrouvent à...

    À Faches-​Thumesnil, le matériel de sport devient plus acces­sible avec Resport

    En mars 2021, la recyclerie Resport à Faches-Thumesnil a...

    Festival Supernova : au son des tirs de roquettes

    C’était le festival le plus attendu en Israël, qui...

    Le calvaire turc de Paul Bernardoni : “à un moment donné, j’ai dit stop”

    Cet été, le gardien de but français Paul Bernardoni a signé du côté de Konyaspor en première division turque pour relancer sa carrière. Mais le joueur de 26 ans a été victime d’une suc­ces­sion de galères assez incroyables qui l’a obligé à résilier son contrat. 

    Six petits mois et puis s’en va. L’aventure du gardien de but Paul Bernardoni en Turquie a tourné court. Lui qui avait signé cet été à Konyaspor pour relancer sa carrière après deux années plus que com­pli­quées ponctuées par deux descentes avec Angers et Saint-​Etienne, il a enchaîné une suc­ces­sion de galères qui l’a conduit à résilier son contrat en début d’année. Dans un entretien accordé à la chaîne Canal + sport, le gardien de but de 26 ans raconte ses six mois difficiles. 

    Des salaires impayés et son fidèle compagnon empoisonné

    Ça a été une expé­rience très mitigée. Du point de vue foot­bal­lis­tique, c’était bien. Mais pour le reste, c’était plus compliqué. J’ai perdu beaucoup trop de choses de valeurs sen­ti­men­tales et humaines.” A commencer par la perte de son chien, empoi­sonné, qui le suivait depuis le début de sa carrière. “Quatre jours après mon arrivée en Turquie, on est parti faire une balade. En revenant, j’ai senti qu’il n’était pas comme d’habitude ; J’ai tout de suite appelé le vété­ri­naire et arrivé là-​bas, il est parti au bout de 40 minutes”, explique avec émotions l’ancien angevin. Sa femme, qui l’avait accom­pa­gné, était menacée d’expulsion car son VISA n’était pas à jour. 

    Des soucis per­son­nels mais aussi sur le plan pro­fes­sion­nel puisque Paul Bernardoni ne reçoit pas ses salaires. Il envoie alors une lettre à la FIFA pour expliquer sa situation, mais il va le payer cher. Alors qu’il partait à Istanbul pour jouer un match à Galatasaray et Fenerbahçe (les deux meilleurs clubs et les deux meilleures ambiances de Turquie), le portier français va apprendre avec stu­pé­fac­tion qu’il n’est pas convoqué par le club. « Mes coéqui­piers m’ont dit que c’était cer­tai­ne­ment à cause des lettres que j’avais envoyées à la FIFA que j’avais été écarté”. Certainement la goutte de trop pour le gardien formé à Troyes, qui a décidé de mettre fin à son calvaire turc. “Je passais mon temps à courir après les promesses. A un moment donné, j’ai dit stop”. 

    Aujourd’hui, le gardien de 26 ans évolue dans le cham­pion­nat suisse du côté d’Yverdon sport. « J’avais besoin de retrouver un club à taille humaine, c’est ce que je recher­chais après mon escapade en Turquie. J’avais envie de revenir aux fon­da­men­taux, à la base de mon métier.» Et quelques jours après son arrivée, un supporter lui aurait même proposé de lui offrir un nouveau chien. Un nouveau départ qui cette fois-​ci semble plus pro­met­teur qu’en Turquie. 



    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    À Bruxelles, foot et basket ne jouent pas dans la même catégorie

    Le Brussels Basket se bat pour sortir de l’ombre du football. Malgré des années d’efforts et des tentatives créatives pour attirer l’attention médiatique, le...

    Bruxelles : trois clubs et autant de pos­si­bi­li­tés de célébrer le foot

    Bruxelles entretient une longue histoire d’amour avec le ballon rond. Certains voient la ville comme la nouvelle capitale européenne de la discipline. Cette saison, trois...

    Jeux Olympiques : le break­dance à peine intégré s’in­quiète de son avenir

    Ce sera le bouquet final de nos Jeux à Paris, le 10 août, sur la Place de la Concorde. C'est sous l'obélisque que se...