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    Les bourses étu­diantes reva­lo­ri­sées de 37€ par étudiant à la prochaine rentrée

    La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau a annoncé mercredi 29 mars, une reva­lo­ri­sa­tion de 37 euros de l’en­semble des bourses étudiantes.

    Face à une précarité étudiante bien visible et dans le cadre de la réforme des bourses étu­diantes, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé une reva­lo­ri­sa­tion du montant des bourses sociales. 140 000 boursiers actuels, tous échelons confondus, verront leur aide reva­lo­ri­sée à hauteur de 37 euros par mois. Pour la ministre, il s’agit de « la plus forte reva­lo­ri­sa­tion depuis 10 ans, pour tous les étudiants ».

    35 000 nouveaux étudiants boursiers

    Autre mesure appliquée dès la rentrée prochaine, 35 000 nouveaux étudiants pourront devenir boursiers à l’échelon premier. Par exemple, un enfant qui a deux parents qui gagnent 1.801 euros nets chacun, sera éligible. Ces nouveaux entrants pourront toucher une aide de 145 euros par mois, sur dix mois, « accom­pa­gné des avantages associés (exo­né­ra­tion des frais d’ins­crip­tion et de la CVEC, repas à 1 euro, priorité pour un logement CROUS) ».

    Afin de mettre en place ce dis­po­si­tif, le gou­ver­ne­ment annonce débloquer une enveloppe de 500 millions d’euros. Une démarche concer­nant les bourses qui se pour­sui­vra jusqu’à la fin de l’été afin de « continuer à construire les évo­lu­tions struc­tu­relles » du système. En France, 35% des étudiants béné­fi­cient d’une bourse d’études.

    Disparition pro­gres­sive des seuils

    « Nous allons mettre fin aux effets de seuil », indique Sylvie Retailleau, puisqu’aujourd’hui un étudiant peut perdre sa bourse ou la voir fondre d’une année sur l’autre en cas d’augmentation des revenus de ses parents. À la rentrée 2023, aucun étudiant ne verra sa bourse diminuer d’un montant supérieur à l’augmentation des revenus de ses parents. « L’objectif est clair : redonner de la valeur aux gains du travail des parents, en adaptant à la baisse le montant de la bourse de leur enfant de manière juste et pro­por­tion­née. »

    La ministre a aussi déclaré que le repas uni­ver­si­taire à 1 euro serait pérennisé pour les étudiants les plus précaires. Le tarif social à 3,30 euros sera appliqué aux autres boursiers. Cette réforme s’inscrit dans la feuille de route gou­ver­ne­men­tale du Conseil national de la Refondation (CNR) pour la jeunesse, piloté par la Première ministre dans le cadre des « Rencontres jeunesse de Matignon ».

    À l’été 2022, le gou­ver­ne­ment avait déjà annoncé la reva­lo­ri­sa­tion des bourses sur critères sociaux de 4% et des aides au logement (APL) de 3,5%.

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