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    Les dis­quaires, ces anti­quaires d’un autre monde

    Les vinyles, qui connaissent un effet de mode assez important depuis quelques années, proposent aussi de se lancer dans une véritable chasse au trésor. Immersion dans un business de plus en plus présent sur la scène musicale.

    Que ce soit lors de nos balades, dans les trans­ports ou même chez nous, la musique sous toutes ses formes occupe une place impor­tante dans notre quotidien. Parfois nos­tal­giques d’un style ou d’une manière d’écouter leurs mélodies, les pas­sion­nés se lancent dans un véritable travail d’archéologue chez les disquaires.

    Une clientèle diver­si­fiée, mais pour autant intéressée

    L’avis est géné­ra­le­ment le même chez ces pro­fes­sion­nels de la vente musicale : la clientèle est assez diver­si­fiée. Elle peut être jeune ou âgée, novice ou pas­sion­née. Elle se compose donc d’un véritable mélange générationnel.

    Pour Quentin Pechon, le charme d’un disquaire réside dans la diversité de ses produits. © R. Lesourd

    Comment expliquer un tel « crossover » ? Comment expliquer ce nouvel essor autour des dis­quaires depuis les années 80 ? Pour Quentin Pechon, salarié chez 72 Records, un disquaire situé à Bruxelles, rien n’est dû au hasard : « Le fait de proposer un peu de tout permet d’intéresser davantage les clients. Les jeunes s’o­rientent davantage dans le style Hip Hop. Tandis que les plus anciens sou­haitent (re)découvrir les musiques de leur époque, la nostalgie sans doute ».

    Un fait mis en avant par de nom­breuses sta­tis­tiques. Statista, un navi­ga­teur qui présente des sta­tis­tiques issues de données d’instituts, d’études de marché et d’opinion présente le fait suivant : l’évolution du marché du vinyle en France a fait un bon de 50% entre 2016 et 2022, passant de 22,8 à 78,9 millions d’euros de chiffres d’affaires. Pour ce qui est de la vente des CD, si elle a connu un pic au début des années 2000, elle continue de décliner du fait de l’ap­pa­ri­tion d’autres « moyen d’écoute ». 

    Cet engoue­ment autour de cette manière d’écouter la musique s’explique essen­tiel­le­ment par la nostalgie et le vintage. Mais aussi par la recherche d’une nouvelle manière de « consommer » la musique : « J’aime écouter ma musique avec mon appli­ca­tion de streaming. Mais lorsque je suis chez moi, j’aime aussi écouter ma musique sur mon tourne-​disque. Il offre une autre dimension musical » confie Louise, étudiante en STAPS.

    Les vinyles rares de plus en plus prisés et recherchés

    Beaucoup se lancent dans la col­lec­tion et revente de timbres, de figurines ou de cartes à jouer. Ces articles ne cessent de prendre de la valeur au fil du temps. Ce schéma s’applique aussi aux vinyles.

    C’est cette vision de la clientèle qui perçoit le disquaire comme la caverne d’Ali Baba, qui fait marcher le commerce : « On reste une forme de niche. On essaye de mettre en avant dif­fé­rents produits, mais aussi des disques assez recher­chés » affirme Quentin qui a constaté une demande de plus en plus gran­dis­sante quant aux anciens disques, peu importe le style musical.

    Depuis quelques années, le vinyle a su créer un véritable marché autour de sa nature. © R. Lesourd

    Lorsque l’on regarde dif­fé­rents sites de ventes, on peut constater que les vendeurs n’hé­sitent pas à men­tion­ner l’état de leur produit, de l’année de ces derniers pour mettre en avant leur authen­ti­cité. Selon l’artiste et l’album, il n’est pas rare de voir des vinyles proposés pour des sommes rela­ti­ve­ment élevées. Sur certains sites de vente en ligne, il est possible de trouver des vinyles dont le prix s’inscrit entre 70€ et 150€, et parfois plus. 

    Du fait que le marché du vinyle ne cesse de prendre de la valeur, les disques consi­dé­rés comme rares par les consom­ma­teurs, à la recherche de nostalgie et par amour d’aventure, consti­tuent donc les fon­de­ments de ce marché en constante croissance. 

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