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    Les téléfilms de Noël : quand le kitsch est maître du succès

    Alors qu’ils sont diffusés de plus en plus tôt, les téléfilms de Noël rem­portent chaque année, un succès phé­no­mé­nal. Scénarios pré­vi­sibles, neige syn­thé­tique, dialogues mielleux, scènes si mal jouées qu’elles en deviennent un tantinet absurdes : et le parfait téléfilm de Noël a coché toutes les cases de son bingo. De quoi faire fris­son­ner les plus grands ciné­philes. Mais alors comment expliquer un tel engoue­ment autour de ces bizar­re­ries du cinéma ? La réponse se trouve dans la question.

    Une jeune femme vient de se séparer avant les fêtes. Elle, qui déteste Noël, décide d’aller s’isoler dans sa ville natale : Snow Flakes City, une petite ville de moins de mille habitants où tout le monde se connait. Contre toute attente, elle rencontre un charmant jeune homme. Alors que tout les sépare, ils apprennent à se connaître et se rendent compte que l’amour est partout et surtout là où on ne l’attend pas. Ce scénario, rempli de clichés, est calqué à peu de chose près, dans la plupart des téléfilms de Noël qui inondent les chaînes de télé­vi­sion et les pla­te­formes de streaming à l’approche des fêtes.

    Dès le mois d’octobre, TF1 com­men­çait déjà à diffuser sa défer­lante habi­tuelle pour remplir nos après-​midis : « Un drôle de Noël », « Le come-​back de Noël », « Le diplôme de Noël », « Un cadeau sur mesure pour Noël » ou encore « L’héritière de Noël ». À quand « Noël contre-​attaque » ou « La Revanche de Noël » ? Un concentré de niai­se­ries qui déclen­che­rait des nausées chez certains, et qui pourtant, séduit des millions de télé­spec­ta­teurs. Finalement, nombreux sont les adeptes des pulls de Noël affreux, les fans de Tino Rossi et de Maria Carey, qui, tapis dans l’ombre, appré­cient secrè­te­ment de se glisser sous un plaid avec un chocolat chaud. Et qui prennent un plaisir jamais entiè­re­ment assumé à se faire un marathon des films de Noël les plus kitsch.

    Plus l’histoire est grotesque et clichée, plus ça marche

    Comme on le devine, ce n’est pas pour leurs qualités ciné­ma­to­gra­phiques que les téléfilms de Noël raflent toutes les audiences. Mais plutôt, car ils ont le pouvoir d’être par­ti­cu­liè­re­ment rassurant. Savoir per­ti­nem­ment comment l’histoire va se terminer est très relaxant pour le télé­spec­ta­teur. La bien­veillance dégou­li­nante qui est parfois un peu risible apporte du baume au cœur, pour nous qui sommes bercés toute l’année par l’actualité chaotique via les chaînes d’information en continu. L’ambiance feutrée du mythique « esprit de Noël » nous plonge dans une douce nostalgie et nous rappelle l’innocence de nos noëls d’enfance. Ces téléfilms sont à l’image des chaussons en forme de reines ou des mugs père Noël, repré­sen­ta­tif d’un indé­fi­nis­sable mauvais goût réconfortant.

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