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    Les trois maux de la braderie : implan­ta­tions sauvages, vols et alcool

    Le plus grand marché aux puces d’Europe rassemble chaque année presque 2.5 millions de visiteurs. Si certains sont venus profiter, des com­por­te­ments regret­tables sont venus gâcher la fête.

    Dès le vendredi soir, étudiants et visiteurs venus d’ailleurs sont de sortie pour la braderie. La fête peut commencer ! Très vite, les policiers doivent inter­ve­nir. Car si certains n’ont pas d’arrière pensée, d’autres jouent les hors-​la-​loi. Pickpockets, problèmes d’alcool ou encore implan­ta­tions sauvages, les soucis sont multiples « Il y a plus d’installations clan­des­tines que l’on peut penser. Avec nos contrôles, ils n’ont pas d’autre choix que de retirer leur stand » explique un com­mis­saire de police. 

    Une campagne d’informations en amont

    Pour le bon déroulé de l’événement, les gardiens de la paix ont préparé des semaines à l’avance une campagne de sen­si­bi­li­sa­tion. L’objectif, éviter le plus possible les vols de téléphone « Ils sont vraiment trop fréquents durant le week-​end. On voit même des gens arrivés très tôt au com­mis­sa­riat se plaindre et porter plainte. »

    Autre source de pré­oc­cu­pa­tion : l’alcool. Avec des bars ouverts jusqu’au bout de la nuit, la consom­ma­tion explose. Le com­mis­saire pointe du doigt les excès de la jeune géné­ra­tion « Les cafés sont ouverts jusque très tôt le matin. Les jeunes ne se mettent pas vraiment de limites ».

    Si les patrouilles de police recon­naissent quelques déboires, ils ne veulent pas que les bradeux ne retiennent que les mauvaises choses. Heureusement ceci n’est pas suffisant pour gâcher la fête !

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