Plus

    Derniers articles

    Kylian Mbappé, nouveau capitaine des Bleus 

    Les dès sont lancés. Kylian Mbappé succède à Hugo...

    Corinne Diacre, une dame de fer déchue

    Mise à pied jeudi dernier par le Comex de...

    « Une seconde vie pour vos sapins. » L’initiative éco­lo­gique de ce début d’année

    À chaque nouvelle année ses résolutions. Depuis le 3...

    Comment notre planète se transforme-​t-​elle sous nos yeux ?

    Phénomène mondial aux effets dévas­ta­teurs, le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est dû sans équivoque aux activités humaines selon le dernier rapport du GIEC. Malgré les nom­breuses ten­ta­tives des scien­ti­fiques durant cette dernière décennie d’alerter sur les consé­quences désas­treuses de cette catas­trophe éco­lo­gique. La majorité des gens ne réalisent pas l’ampleur des chan­ge­ments qui se pro­duisent sous leurs yeux.

    Limiter le réchauf­fe­ment à 1,5°C en 2100. Voilà l’objectif principal que s’était fixé l’en­semble des pays du monde lors de l’Accord de Paris pour le climat en 2015. Au vu de la tra­jec­toire actuelle, l’on devrait atteindre cette tem­pé­ra­ture entre 2030 et 2035. Un véritable problème lorsque l’on s’a­per­çoit de l’impact majeur du réchauf­fe­ment cli­ma­tique sur les glaciers de notre planète. Ils fondent à un rythme effréné, ce qui engendre une élévation du niveau de la mer, des inon­da­tions plus fré­quentes ainsi que de grandes séche­resses. Les cher­cheurs estiment que les glaciers alpins ont perdu près de la moitié de leur volume depuis 1900 : une situation inquié­tante. Environ 3 milliards de personnes vivent dans des contextes hautement vul­né­rables au chan­ge­ment cli­ma­tique. Par exemple, les régions mon­ta­gneuses sont per­pé­tuel­le­ment menacées par des coulées de boue, des inon­da­tions ou encore des ava­lanches. Les nappes phréa­tiques, actuel­le­ment au plus bas depuis des années, ne sont fina­le­ment qu’une retombée de la situation cli­ma­tique qui ne cesse de se détériorer.

    Des espèces en voie de disparition

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique a des effets nocifs sur la faune. Les animaux sont confron­tés à des chan­ge­ments dans leur habitat ainsi que des modi­fi­ca­tions de leur régime ali­men­taire. Les ours polaires, par exemple, ont besoin de la banquise pour se déplacer, chasser et élever leurs petits. Mais leur éco­sys­tème disparait petit à petit puisque la banquise continue de fondre. Les pingouins, quant à eux, dépendent de la nour­ri­ture qu’ils trouvent dans l’eau froide de l’Antarctique. Or, la tem­pé­ra­ture moyenne des océans en 2020 d’après l’Agence amé­ri­caine d’observation océanique et atmo­sphé­rique (NOAA) était de 14,4°C, soit 0,6°C de plus qu’il y a 20 ans, un triste record. La nour­ri­ture dans ces océans et donc de plus en plus difficile à trouver et menace la survie de nom­breuses espèces.

    Des risques pour la santé humaine

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique pose également des risques pour nous, les hommes. Les vagues de chaleur, de plus en plus fré­quentes et de plus en plus intenses, causent une aug­men­ta­tion de la mortalité. Tandis que les maladies trans­mises par les insectes se propagent plus faci­le­ment dans des condi­tions chaudes et humides. Les régions les plus pauvres et les plus vul­né­rables de la planète sont les plus touchées, alors que les plus grands res­pon­sables sont les pays les plus déve­lop­pés. Pour autant, le réchauf­fe­ment concerne aussi nos régions, car les personnes âgées, les enfants, les tra­vailleurs en exté­rieurs et les personnes souffrant de maladies chro­niques sont par­ti­cu­liè­re­ment vul­né­rables à ces effets.

    Des mesures actuel­le­ment insuffisantes

    Par consé­quent, il est essentiel de prendre des mesures immé­diates et ambi­tieuses pour stopper, ou du moins freiner ce désastre éco­lo­gique. Limiter le réchauf­fe­ment cli­ma­tique implique une réduction profonde, rapide et durable des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Pour cela, il faudrait diviser par deux nos émissions de CO2 d’ici 2030. Un défi compliqué, pour ne pas dire irréa­li­sable. Pour y arriver, la tran­si­tion vers une économie décar­bo­née pourrait être une idée. Cela impli­que­rait d’investir rapi­de­ment dans les énergies renou­ve­lables, tout en réduisant la consom­ma­tion d’énergie actuelle. Les gou­ver­ne­ments devraient également prendre des dis­po­si­tions pour régle­men­ter les émissions de gaz à effet de serre afin d’encourager les entre­prises à adopter des pratiques plus durables.

    Chaque geste compte

    Nous avons également un rôle à jouer puisque c’est la première fois qu’un rapport du GIEC mentionne la sobriété éner­gé­tique. Nous pourrions réduire notre empreinte carbone en limitant notre consom­ma­tion d’énergie, en utilisant des modes de trans­ports plus durables ou encore, en réduisant notre consom­ma­tion de viande. Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est un problème urgent et mondial qui nécessite une action immédiate et concertée. Si nous agissons rapi­de­ment de manière décisive, nous pouvons inverser cette tendance et protéger notre planète pour les géné­ra­tions futures. Un défi immense nous attend, mais nous avons la capacité de le relever.

    Noël autour du monde entre croyances et tra­di­tions variées

    Si Noël est un moment festif incontournable pour beaucoup,...

    Auto-​portrait # 1 : « L’urbanisme c’est la révo­lu­tion » ! Direction Soissons, avec Henri, étudiant en géographie

    Avant-propos : N’étant toujours pas titulaire du permis de conduire,...

    Nostalgique des années 80 ? Revivez cette décennie avec Back to the 80’s !

    Un an après leurs premières comédies musicales Mémoria et...

    Contrepoint n°32

    Nos maires tirent la sonnette d’alarme

    Une vaste enquête souligne la lassitude, l’exaspération et la fatigue qui rongent les maires de France. Le Premier ministre était attendu mardi 19 novembre...

    L’Union euro­péenne esseulée, avec l’Allemagne pour cœur malade

    L'Europe peine à surmonter chacune des crises successives que l'on constate depuis le COVID. Finalement, l'élection de Donald Trump le 6 novembre a mis...

    Le grand recul de la santé sexuelle des jeunes

    En août 2024, l'Organisation mondiale de la Santé a rendu un rapport alarmant sur le taux très élevé des rapports sexuels non protégés chez...