Depuis quatre années maintenant, Antoine Ramette, 25 ans, vit de trés prés la folle aventure du Tour de France. Caravanier cette année avec le sponsor Orangina, il a posé un congé sans soldes pour goûter une nouvelle fois à la Grande Boucle.
C’est maintenant devenu une habitude longue de quatre années pour le Valenciennois Antoine Ramette. Pendant le mois de juillet et d’aout, pas de vacances, pour lui, c’est le Tour de France, et rien d’autre. Durant 21 jours, il prend plaisir à parcourir les routes de France, découvrir de nouvelles régions et faire de nouvelles rencontres. Cette année, il était le conducteur de la caravane Orangina qui précède le passage des coureurs, mais avant ça, et pendant trois ans, il était chargé de la pose de signalétiques avec la société Doublet. Son nouveau rôle de caravanier lui a permis d’être au plus près de l’action : “Pour moi, le Tour de France, c’est de la folie, c’est incroyable. Pendant un mois, on voit des paysages magnifiques, on est pris par l’ambiance sur le bord des routes. Quand on monte les cols, on sent la foule, on voit les gens se rabattre sur la route, c’est quelque chose de très fort”, s’exclame Antoine, pas forcément mordu par le vélo, mais déjà totalement accro à son ambiance toute particulière.
Un job d’été devenu sa passion
Avoir la chance d’être sur le Tour chaque année, ce n’est pas forcément évident : “Ici, les places sont chères. Quand on le fait une fois, souvent on revient l’année suivante”, et pour ça, Antoine doit faire des concessions. Depuis deux ans, il a posé deux congés sans soldes pour vivre de près la grande boucle. Lorsqu’il était étudiant, il avait même passé ses examens en amont pour être libre tout le mois de juillet : “Heureusement, mon université avait accepté !” Mais être caravanier, ce n’est pas du repos, bien au contraire : “Souvent, on se lève vers 6h30. Ensuite on prépare les caravanes avec les goodies et avant le grand départ, vers 10h30, tous les caravaniers s’échauffent avec une chorégraphie”. Pour Antoine, lorsque l’on a goûté à ce train de vie là, on ne peut plus s’en passer : “Tant que je pourrai le faire et que mes congés seront acceptés, je continuerai”. Et il le promet d’hors et déjà, l’année prochaine, il fera bel et bien parti de l’aventure. Encore une fois.