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    Comment la SPA gére le flux massifs d’animaux depuis la crise sanitaire ?

    Dans le refuge SPA de Tilloy-​Les-​Mofflaines, à proximité d’Arras, les animaux sont recueillis afin de les préparer à vivre dans une nouvelle famille. Après une année où le nombre d’adoptions et d’abandons ont augmenté dans tous le pays, immersion dans l’un des plus grands refuges de la région.

    « À vos risques et périls, chiens en liberté.  » Le ton est donné sur le panneau d’affichage à l’entrée du refuge SPA de Tilloy-​Les-​Mofflaines, à côté d’Arras. Pourtant, derrière ce message, la tran­quillité règne. Les chats trônent fièrement dans leurs chat­te­ries. Ils sont regroupés, répartis selon leurs affinités et libres de sortir à leur guise. Ambiance radi­ca­le­ment dif­fé­rente chez les chiens. Ils savent se faire entendre dans le petit parc en extérieur, où les aboie­ments reten­tissent. 

    Des chiens sont éduqués sur place

    « En chiens gentils, on n’a pas grand-​chose » rigole Richard, bénévole depuis plus de dix ans, « certains étaient même capables de tuer quand ils sont arrivés. » Listés selon leur agres­si­vité, les chiens les plus violents tra­vaillent avec les membres du refuge pour améliorer leurs carac­tères : « On collabore avec un com­por­te­men­ta­liste. C’est un travail de longue haleine qui peut durer plusieurs mois. En cas d’adoption, les familles conti­nuent ce travail une fois par semaine. » La rigueur est le mot d’ordre pour que les animaux et les futures familles se sentent comme chez eux : « Tous les jours, tout est nettoyé, vidé, lavé, dés­in­fecté » précise-​t-​il. Les dix salariés et la quinzaine de bénévoles actifs accom­pagnent les animaux pour un confort optimal. La nuit tombée, ils peuvent se reposer dans leurs box avec nour­ri­ture, boisson, et même chauffage.

    Près de 45 000 animaux ont été recueillis en 2021. © Cidjy Pierre

    Certaines personnes prennent un animal parce qu’ils ont du temps à perdre

    L’année 2021 a été par­ti­cu­lière pour la SPA. Près de 45 000 animaux ont été recueillis et 40 142 ont été adoptés. Cependant, les refuges dans toute la France frôlent la satu­ra­tion et tous les animaux ne peuvent pas être accueillis : « On donne la priorité aux four­rières, puisque les animaux qui viennent de là-​bas risquent l’euthanasie. Quand c’est un par­ti­cu­lier qui veut se séparer de son animal, on le met sur une liste d’attente. Cela lui permet de réfléchir et d’être patient parce que nous n’avions pas toujours de la place pour les animaux. » La crise sanitaire était à l’origine d’un triste phénomène pour les animaux. Avec le confi­ne­ment, nombreux ont négligé le trai­te­ment de leur animal : « Cette année, on a eu plus d’adoptions. Mais certaines personnes prennent un animal parce qu’ils ont du temps à perdre, et après, ils le laissent filer. On les retrouve dans la rue et on les emmène ici pour qu’on puisse s’en occuper » constate Richard. Pour s’en occuper justement, le refuge peut compter sur la bien­veillance des donateurs, qui répondent régu­liè­re­ment au rendez-​vous. Des armoires débordent à ras bord de cou­ver­tures, de nour­ri­tures et des diverses four­ni­tures offertes.

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