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    La Martinique a‑t-​elle décroché son troisième label à l’Unesco ?

    Entre inter­ro­ga­tions et suspense, la montagne Pelée et les pitons du nord, font leur entrée sur la liste des biens français inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la bonne nouvelle du comité du Patrimoine qui s’est tenu à Riyad fin septembre.

    Si aujourd’hui, elle est revêtue de sa plus belle robe verte, la « dame Pelée » a un passé des plus tragiques. Tout se passe le matin du jeudi 8 mai 1902 à 7h52 du matin. La montagne Pelée, plonge la commune de Saint-​Pierre dans le deuil le plus profond, ou périront près de 30 000 personnes. Cent vingt-​et-​un ans plus tard, la voici qui rayonne à l’international. Avec ses 1 397 mètres d’altitude, c’est officiel, la montagne Pelée entre dans le Panthéon des grands sommets.

    Un patri­moine qui regorge d’espèces endé­miques 

    La montagne Pelée et les pitons du nord, ensemble mon­ta­gneux d’origine vol­ca­nique recouvrent la super­fi­cie de l’île de près de 13 980 hectares. Située au cœur de l’archipel des Caraïbes, cela repré­sente 12 % du ter­ri­toire mar­ti­ni­quais, ou regorgent 90 % d’arbres endé­miques des petites Antilles. Par la même occasion, on y recense des espèces menacées à l’échelle mondiale, à savoir l’allobate de la Martinique (allobates chalcopis), la couleuvre couresse (ery­thro­lam­prus cursor) et l’oriole de Martinique (icterus bonana), une espèce endémique.

    Allobate de Martinique © Maël Dewynter

    La flore qui a conquis l’espace de la montagne Pelée, présente certaines par­ti­cu­la­ri­tés liées à l’altitude, mais aussi et surtout aux condi­tions cli­ma­tiques. Etudié à l’échelle mondiale, le vol­ca­nisme de cette montagne a donné son nom au vol­ca­nisme de type « péléen ».

    Une satis­fac­tion aux yeux de tous

    Les réactions n’ont pas tardé à affluer sur les réseaux sociaux avec celle de Serge Letchimy, président du conseil exécutif de Martinique, « C’est un moment his­to­rique pour la Martinique, mais au-​delà, pour la Caraïbe et le monde entier. L’inscription sur la liste du patri­moine mondial repré­sente un outil puissant et précieux de conser­va­tion, mais c’est aussi l’expression d’une identité éco­lo­gique », a‑t-​il ajouté. Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étran­gères a tweeté : « La France se félicite de l’inscription des volcans et forêts de la montagne Pelée, des pitons du nord de la Martinique sur la liste du patri­moine mondial de l’Unesco et remercie les membres du comité pour cette recon­nais­sance de la valeur uni­ver­selle excep­tion­nelle de ce bien ».

    Le label Unesco per­met­trait aux des­ti­na­tions classées, une aug­men­ta­tion de leur fré­quen­ta­tion tou­ris­tique estimée entre 20% et 50% et géné­re­raient des retombées sur l’é­co­no­mie et l’emploi du ter­ri­toire. En deux ans, la Martinique a obtenu trois labels décernés par l’Unesco, à commencer par la Yole Ronde, une embar­ca­tion tra­di­tion­nelle inscrite désormais au patri­moine culturel imma­té­riel, puis le titre de Réserve mondiale de biosphère obtenu par l’île pour l’ensemble de son ter­ri­toire terrestre et marin. 

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