Plus

    Derniers articles

    Le nouveau trai­te­ment contre la bron­chio­lite, victime de son succès

    Le 15 septembre, le laboratoire Sanofi mettait sur le...

    Testé pour vous : Le meeting de Fabien Roussel

    À un mois de l'élection présidentielle, contrepoint innove. aussi...

    Mois sans tabac : Pauline, étudiante, a relevé le défi !

    Pour Contrepoint, Pauline a relevé le challenge. Étudiante en...

    Une floraison de soli­da­rité pour sauver un horticulteur

    À Saint-​Omer, les inon­da­tions ont fait des dégâts consé­quents. Dans l’impasse du Doulac dans laquelle se trouve le dernier marais cultivé de France, l’eau est montée jusqu’à 85 cm. Philippe Debarge, hor­ti­cul­teur a tout de même pu sauver une grosse partie de sa pro­duc­tion. 

    Un arrosoir, une paire de bottes et quelques outils qui baignent dans l’eau, voilà tout ce qu’il reste dans la serre prin­ci­pale de Philippe Debarge, hor­ti­cul­teur à Saint-​Omer. « Pendant quelques jours, c’était un lac » résume t‑il sim­ple­ment, non sans émotion. Une partie des plantes qui y étaient cultivées et stockées il y a encore quelques semaines, ont dû être évacuées en urgence par camion vers Dunkerque. Un moindre mal pour le sexa­gé­naire, qui n’était pas loin de tout perdre. « La veille des inon­da­tions, j’avais vu de l’eau monter petit à petit. Le lendemain matin, lorsque je suis arrivé dans la serre, tout flottait. Je me suis dit, soit on fait quelque chose, soit on perd tout ».

    80 000 euros de pertes

    Grâce au lancement d’un appel à la soli­da­rité via ses réseaux sociaux, l’horticulteur a pu limiter la casse grace à l’aide d’une soixan­taine de bénévoles. Malgré tout, une partie de ses serres a été lour­de­ment endom­ma­gée, et à l’heure des comptes, Philippe Debarge fait la grimace : « Les pertes sont estimées à 80 000 euros », annonce-​t-​il. « Dans certaines serres, on ne peut plus rien faire pendant trois semaines ou un mois. Tout va devoir sécher et il faut attendre que la terre durcisse », constate-​t-​il. « Il ne faut pas que je perde en qualité pour que je puisse encore vendre des plantes au printemps. On a des plants toujours aussi humides depuis le début des inon­da­tions et ça, ce n’est pas bon. » Sa pro­duc­tion et ses ventes pour­raient donc en être lour­de­ment impactées. 

    Un soutien insuffisant

    Malgré les fonds levés par le gou­ver­ne­ment pour soutenir les col­lec­ti­vi­tés, l’horticulteur ne trouve pas cela suffisant, pour lui, il faut trouver des solutions en amont. « Le Pas-​de-​Calais est un site vul­né­rable et doit être repensé avec de gros inves­tis­se­ments pour pouvoir retirer l’eau bien plus vite », estime Philippe Debarge. Les pro­chaines semaines s’annoncent encore stres­santes pour lui.

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution a été votée par le gouvernement belge. Une avancée historique qui devrait aider les travailleuses...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    À Anderlecht, une agri­cul­ture qui prospère sur les toits

    Au milieu du tumulte urbain de Bruxelles, une ferme pas comme les autres a émergé sur un toit. Il y pousse des tomates et...