Plus

    Derniers articles

    Dupont aux Jeux Olympiques : Le maestro des Bleus prêt à conquérir le rugby à VII !

    Depuis lundi, le demi de mêlée français a eu...

    De la mer aux aquariums : la filière courte de l’eau à Nausicaá

    La qualité de l’eau dans laquelle nagent les 58...

    La famille royale de Belgique, entre héritage et modernité

    Contrairement à certaines familles du gotha européen, la famille royale...

    La mission « cultuelle et cultu­relle » de la chapelle Saint Joseph à l’Université Catholique de Lille

    L’Université Catholique de Lille célébrait, ce 19 mars, le cen­te­naire de sa chapelle Saint Joseph. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce « bijou culturel » au cœur de la vie étudiante de nombreux élèves.

    Il y a cent ans, Mgr Charost, arche­vêque de Lille durant la Grande Guerre, dédi­ca­çait à Saint Joseph l’édifice érigé au sein de l’université entre 1911 et 1924. Pour com­mé­mo­rer cet anni­ver­saire, la com­mu­nauté uni­ver­si­taire orga­ni­sait ce mardi une confé­rence afin de mettre à l’honneur ce lieu de culte qui constitue le « cœur de l’université » pour son président-​recteur, Patrick Scauflaire.

    La chapelle Saint Joseph, « bijou culturel »

    Construite dans le but d’ancrer au sein de l’Université Catholique son caractère religieux, la chapelle avait fini par faire office de salle d’examen pour les étudiants. En 2013, le rectorat décide d’entreprendre de vastes travaux et de réha­bi­li­ter la chapelle en lui rendant sa mission spi­ri­tuelle, mais aussi cultu­relle. Grâce à ses vitraux, nouveaux et d’origine, à son mobilier litur­gique ou encore à son orgue confec­tionné sur mesure, la chapelle propose depuis 2021 un intérêt esthé­tique aussi bien qu’éducatif entre « tradition et modernité », précise Céline Plumecocq, chargée du service culture de l’université.

    Un patri­moine tourné vers la jeunesse

    Le rôle péda­go­gique des vitraux d’origine de la nef centrale était inscrit dans le cahier des charges, dès les prémices de la construc­tion. « Il était noté que la plupart des visages figurants sur les vitraux devaient être jeunes afin que les étudiants puissent s’identifier faci­le­ment », raconte Céline lorsqu’elle fait visiter la chapelle aux étudiants qui le demandent ou à un public extérieur.

    Un lieu de vie spi­ri­tuelle au cœur de l’Université Catholique de Lille

    Lieu vivant pour un grand nombre d’étudiants, la chapelle Saint Joseph réunit chaque semaine environ 800 jeunes lors de la « messe à la bougie » du mardi soir. Le père Charles-​Marie Rigail, l’au­mô­nier de l’université, revient sur ce qui fait le succès du cœur spirituel de la faculté, dont le bureau de l’aumônerie compte environ soixante membres actifs.

    Qu’est-ce qui, selon vous, rend si active la vie de la chapelle ?

    La clé du succès c’est que ce sont des activités pensées pour des étudiants… par des étudiants. De plus, les jeunes ont cette envie qui les pousse à chercher des réponses aux questions essen­tielles. Ce n’est pas sur Instagram qu’ils vont les trouver, mais c’est dans cette chapelle, où personne ne les juge, qu’ils viennent chercher de l’espace, du silence, du calme. À travers mes homélies, j’essaie aussi de répondre aux grandes inter­ro­ga­tions qui peuvent se poser.

    Qu’est ce que ça change pour une uni­ver­sité d’avoir une chapelle ouverte aux étudiants ?

    Restaurer cette chapelle et la réha­bi­li­ter, c’est un choix que la direction a fait pour assumer le caractère catho­lique de l’université et afin que le monument continue de l’irriguer, dans l’esprit de ceux qui l’avaient construit. Cela participe à la demande étudiante aussi, puisqu’aujourd’hui, l’aumônerie y rassemble du monde et réussit à faire faire des choses extra­or­di­naires aux jeunes comme des maraudes, des visites d’Ehpad et d’hôpitaux…

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a rouvert ses portes le 7 octobre dernier, dévoilant un visage plus moderne et interactif. Une...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles : trois clubs et autant de pos­si­bi­li­tés de célébrer le foot

    Bruxelles entretient une longue histoire d’amour avec le ballon rond. Certains voient la ville comme la nouvelle capitale européenne de la discipline. Cette saison, trois...