La jeune poétesse de 24 ans, fraîchement diplômée en Master d’édition, continue son ascension dans la littérature française avec « Danser sous la pluie » et « Les astres brilleront toujours ». Après le succès sans nom de « Ma Maison en fleurs », Pauline Bilisari n’a pas dit son dernier mot à la jeunesse.
Déterminée à démystifier la santé mentale et à libérer la parole, l’écrivaine française, auparavant autoéditée pour trois de ses livres, a trouvé chaussure à son pied chez l’éditeur Robert Laffont. Après « Perfect », « Ça ira », « Et demain, le soleil reviendra » et « Ma Maison en fleurs », c’est maintenant au tour du petit dernier, « Danser sous la pluie », de connaître son heure de gloire. Disponible depuis le 3 octobre, ce recueil de poésie explore une nouvelle fois les failles de l’humain. A travers la dépression, l’anxiété, l’hypersensibilité et le deuil, Pauline Bilisari excelle dans l’art de décortiquer un esprit torturé : « Je dirais que comme bon nombre de personnes, j’ai connu, et connais encore souvent, une santé mentale instable et difficile par moments. », avoue l’autrice.
A l’aide de son vécu, elle a su métamorphoser ce qui la ralentissait en un moteur lui permettant d’écrire, Pauline Bilisari le dit elle-même : « En tant que jeune adulte, grande hypersensible de surcroît, j’ai été confrontée à cette douleur souvent silencieuse, mais aussi à l’incompréhension des générations précédentes, à l’invisibilisation de nos souffrances, […], et l’écriture est apparue comme un nouveau vecteur de guérison. ». Véritable maîtresse des mots, cette autrice de 24 ans se sert de son expérience personnelle pour aider les adolescents et les jeunes adultes qui font face, tout comme elle, aux déboires de leur esprit : « Je pose en poésie, et dans l’écriture de façon plus générale, des mots que je ne sais ou ne peux parfois pas dire. ».
La reconstruction à travers la poésie
La poésie contemporaine s’établit généralement dans un processus cathartique, écrire ses maux abîme l’âme de l’auteur, autant que cela la reconstruit : « Et je sens, à chaque nouveau poème que j’écris, à chaque nouvelle session d’écriture, au bruit des larmes qui coulent sur mon clavier, mon cœur se briser mais surtout se réparer un peu plus fort. », se confie-t-elle.La poésie qui traite des états d’âme existe depuis des siècles. Mais depuis quelques années, certaines autrices désacralisent ce qui relève des maladies mentales et brisent les tabous qui les entourent, afin de permettre à une génération en souffrance de se libérer de ses chimères. Nombreux amateurs de poésie considèrent que le phénomène Rupi Kaur a initié cette Vendetta contre une société puritaine et conservatrice qui étouffent certaines voix. La Gen Z est celle qui crie haut et fort qu’elle ne va pas bien et que c’est normal d’en parler pour aller mieux. Et Rupi Kaur l’a bien compris avec ses recueils à succès « Lait et Miel », « Le Soleil et ses fleurs » et « Home Body ».
Dans cette lancée, Pauline Bilisari souhaite apporter sa pierre à l’édifice en donnant une voix à ceux qui souffrent en silence : « [Je veux] montrer la santé mentale telle qu’elle est, montrer la vraie vie de bien des personnes, que l’on tait si souvent. Redonner la parole aux silencieux, aux anxieux, aux timides, aux hypersensibles, et à tous ceux qui pourront se reconnaître entre mes mots. ». Redonner la parole, c’est tout l’enjeu des jeunes adultes d’aujourd’hui qui, notamment à travers les réseaux sociaux, partagent leurs maux pour ne plus se sentir seuls. Mais finalement ce partage est donnant-donnant, selon elle : « Je crois que les lecteur·rices ne réaliseront jamais à quel point nous aussi, auteur·rices, avons tant besoin de trouver du sens et des personnes qui nous ressemblent pour accepter de se dire enfin « je ne suis pas seul·e ». ».
La sortie de son premier roman
« Danser sous la pluie » est alors le recueil de poésie qui vient compléter cette série centrée sur la santé mentale. L’autrice l’avoue, la poésie est venue à sa rencontre sans qu’elle le réalise et tant mieux car, pour elle, c’est un moyen de rassembler : « C’est en cela que la poésie est si magique, lier l’intime et l’universel, réunir en quelques lignes, quelques pages, tant de personnes venues d’horizons si différents. ». Mais puisque la poésie n’est pas la tasse de thé de tout le monde, la jeune écrivaine s’est attaquée à un nouveau projet : son premier roman. Le genre romanesque étant son premier amour, c’est ainsi avec sens que « Les astres brilleront toujours » a vu le jour. Pourtant, derrière ce travail, la poésie n’est jamais très loin puisque Pauline Bilisari a rédigé ce roman en vers libres : « J’ai eu l’envie de mêler mes deux amours : la fiction et la poésie, j’ai repris ce roman en vers, et ça a été une évidence. ».
Ce livre est l’histoire d’une rencontre entre Côme et Céleste, deux adolescents au cœur meurtri par la vie, qui tenteront de survivre ensemble. Ce livre, c’est aussi un message d’espoir car, que cela soit pour la poésie ou pour un roman, l’objectif de l’autrice est le même : « Je me donne les mêmes missions dans les deux cas : apporter apaisement et bienveillance en montrant la réalité des difficultés que l’on peut rencontrer. ». Et puisque l’intimité révélée par le genre poétique n’est pas accessible à toutes les personnalités, « Les astres brilleront toujours » est un moyen de libérer la parole et de soutenir les lecteurs de façon moins émotionnellement invasive : « Certains lecteurs préfèreront la proximité et l’intimité évidente, voire impudique peut-être, de la poésie. D’autres lui préfèreront le côté fictionnel du roman, la distance qu’elle impose peut-être un peu plus. ».
L’autrice commence tout juste sa carrière de poétesse, et maintenant de romancière, et connaît déjà un succès inébranlable, notamment grâce à la relation qu’elle entretient avec ses lecteurs. Une proximité qui la motive et l’encourage à continuer son travail littéraire si précieux aux yeux de nombreux fans.
Mais en attendant que Pauline Bilisari publie un nouveau bijou de la littérature française, retrouvez « Les astres brilleront toujours » en librairie dès le 27 février 2025.