Plus

    Derniers articles

    Restauration : Euralille se vide

    Avec la fermeture de la boulangerie Poulaillon, c'est tout...

    Que faire à Lille le samedi : et si on allait à la librairie la Lison ?

    Vous ne savez pas quoi faire de vos samedis...

    Une collecte abondante pour soutenir les Ukrainiens

    Depuis une semaine et le début de l’invasion de...

    Le Panier de la mer : à Boulogne-​sur-​Mer, le poisson sert aussi à la réinsertion

    Dans la zone indus­trielle de Capécure, à Boulogne-​sur-​Mer, le Panier de la mer est sur tous les fronts. Lutte contre le gas­pillage ali­men­taire, réin­ser­tion pro­fes­sion­nelle et aide ali­men­taire. Présentation en quatre étapes d’une asso­cia­tion pas comme les autres.

    La lutte contre le gas­pillage dans les criées

    En 2002, l’ancienne ministre Brigitte Bour- guignon tire la sonnette d’alarme : à Boulogne-​sur-​Mer, premier port de pêche de France, des centaines de kilos de poissons sont jetés chaque jour. Un immense gâchis auquel elle veut remédier en récu­pé­rant les invendus des criées. Depuis, 1 900 000 kg de poissons ont été redis­tri­bués au réseau de l’aide ali­men­taire partenaire.

    Une trentaine de personnes en réinsertion

    L’association accom­pagne chaque année une trentaine de personnes béné­fi­ciaires du RSA sur le chemin du retour à l’emploi. Financés par le Conseil dépar­te­men­tal, ces contrats à durée déter­mi­née d’insertion (CDDI) per­mettent, en 12 à 24 mois, de lever les prin­ci­paux freins – pro­fes­sion­nels ou sociaux – de ce retour. Ici, pas de qua­li­fi­ca­tion requise, mais une volonté d’acier est de rigueur.

    Trois ateliers de formation

    Chaque jour, 30 à 500 kilo­grammes d’invendus arrivent dans les ateliers des Paniers de la Mer. À l’atelier « Marée », les poissons sont vidés, nettoyés et étêtés, avant d’être condi­tion­nés en filets ou en prêt-​à-​cuire. Au « Traiteur », on prépare des buffets de réception. Et au « Restaurant », on sert une vingtaine de couverts par jour (voir encadré).

    Un projet en pleine expansion

    Récemment, l’atelier « Traiteur » a investi de nouveaux locaux pour répondre à une demande expo­nen­tielle. Et Pascale Lebon n’entend pas s’arrêter là : elle réfléchit à proposer de nouveaux ateliers qui per­met­traient de renforcer l’insertion et la cohésion sociale.

    A l’atelier res­tau­rant, Antoine encadre les salariés © Morgane Jean

    À la Pause Rest’O, on mange (aussi) solidaire

    Le dernier né des Paniers de la Mer ? La Pause Rest’O, le res­tau­rant solidaire. Ouvert en mars dernier, il emploie trois contrats aidés : Estelle et Virginie en cuisine, Clara au service. Aux commandes, Antoine forme et encadre la petite équipe qui, chaque midi, sert une vingtaine de clients. Au menu ? Des plats de saison, de viande ou de poisson, à des prix très abor­dables : 10€ pour les plats prin­ci­paux, 3€ pour les entrées et les desserts.

    La pause Rest’O – 172, rue Saint Michel, à Outreau

    Au menu, des frites, des frites, des frites !

    Symbole culinaire incontournable, la frite belge ne se limite...

    Quatre bières ori­gi­nales et bio que vous pourriez apprécier

    On a testé pour vous quatre bière biologiques belges....

    Le bio émous­tille le monde de la bière belge

    En 2016, l'UNESCO a reconnu la bière belge comme...

    Contrepoint n°37

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-Arts à l'Hôtel Solvay, Victor Horta s'est imposé comme l'architecte phare de l'art nouveau. De l'art nouveau est né...

    Avant, après : la Bruxellisation en photos

    Livrée à des promoteurs rêvant de grandeur et de modernité, la ville de Bruxelles a, à partir de la seconde moitié du XXe siècle,...

    La Bruxellisation : une maladie qui a enlaidi la capitale

    La Bruxellisation. Ce terme, inconnu des Français, s’apparente pour les Belges à un traumatisme. Ce phénomène, apparu à la seconde moitié du XXe siècle,...