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    IVG liberté, mais pas égalité ?

    La date du 4 mars 2024 est entrée dans l’histoire. La France a fait un pas en avant en ins­cri­vant la « liberté de la femme à recourir à l’interruption volon­taire de grossesse (IVG) » dans la Constitution. Mais tant reste à faire… L’accès à l’avortement reste inégal dans l’hexagone. Les Hauts-​de-​France font partie des régions où le délai d’attente afin de recourir à l’IVG est le plus long ; à savoir de 8 à 11 jours. Et ce n’est pas près de s’arranger. Le Planning familial déplore la fermeture de 130 centres dédiés à l’IVG ces quinze dernières années. Alors écrire cette liberté dans la Constitution, c’est bien. Garantir un accès égal à toutes les femmes sur tout le ter­ri­toire, ce serait mieux.

    « Réarmement démo­gra­phique », la pilule douce amère

    L’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » pour les femmes d’avoir recours à l’Interruption volon­taire de grossesse (IVG), a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, mardi 30 janvier. Il faut main­te­nant attendre que le Sénat examine le projet de loi. Lors d’un discours, prononcé le 16 janvier, Emmanuel Macron a encouragé les Français au « réar­me­ment démo­gra­phique ». Autrement dit : faites des bébés ! En parallèle, selon un sondage réalisé par Elle en par­te­na­riat avec l’Ifop en 2022, « 30 % des femmes en âge de procréer ne veulent pas d’enfants ». Une tendance qui contraint la dynamique de crois­sance éco­no­mique recher­chée par les pays déve­lop­pés. À une époque où le droit des femmes à disposer de leur corps est mis en avant, le président peut-​il comparer l’utérus d’une femme à un outil au service du « réar­me­ment démo­gra­phique » la France ? Si le fond l’emporte géné­ra­le­ment sur la forme, la forme en dit parfois plus sur le fond.

    Longue vie aux résolutions

    Le 12 janvier 2024 signe la fin des bonnes réso­lu­tions pour 80 % de la popu­la­tion. C’est ce que met en avant une étude de l’université de Stanford aux États-​Unis. Seulement 12 jours pour que la moti­va­tion d’une nouvelle vie ne dis­pa­raisse au milieu des petits fours et des coupes de champagne. Tenant son nom de Janus, ce dieu aux deux visages, l’un tourné vers le passé, l’autre vers le futur, le mois de janvier est celui où chacun peut lutter contre les ravages de la vieillesse. Participer au Dry January c’est éviter de faire partie des 42000 morts liés à l’alcool chaque année. Troquer son pyjama contre une tenue de sport réduit les risques de maladies car­dio­vas­cu­laires de 30 %. Pourquoi attendre le mois de janvier pour devenir sain quand on peut le faire toute l’année ?

    Écologie : le grand paradoxe

    Séismes, incendies, tempêtes et main­te­nant inon­da­tions, l’année 2023 a battu des records en termes de catas­trophes natu­relles. Alors qu’à deux pas de chez nous, toute une région a la tête sous l’eau, en Argentine Javier Milei, figure de l’extrême droite et cli­ma­tos­cep­tique, vient d’être élu président. À la veille de la COP28, censée mettre de l’ordre à l’échelle mondiale sur le plan éco­lo­gique, le populisme semble pro­gres­ser dans le monde ce qui pourrait entraver la gestion de la crise éco­lo­gique. On le voit, l’extrême droite n’est jamais éco­lo­giste. Aux États-​Unis, Donald Trump grimpe de nouveau dans les sondages alors qu’il s’était lui-​même retiré des accords de Paris, lorsqu’il était président. En France, Marine le Pen, qui a dans un premier temps soutenu Donald Trump avant de s’en écarter, essaye de verdir son programme. Dans 4 ans, le cli­ma­tos­cep­tisme fera-​t-​il son entrée à l’Elysée ? 

    Les français n’ont pas la frite ! 

    Son prix au kilo bondit de 50 % et on en a gros sur la patate ! Qu’elle soit en cube, au four, frite ou sautée, la pomme de terre et son prix s’emballent. L’inflation galope tandis que l’on piétine devant les banques ali­men­taires, la patate se faisant de plus en plus rare. Et si l’ingrédient le plus populaire de la cuisine devenait un produit de luxe ? La précarité grandit, les asso­cia­tions alertent tandis que les ministres se renvoient la patate chaude. Les maigres reva­lo­ri­sa­tions n’arriveront pas à remplir nos assiettes. Le prix de la pomme de terre intéresse-​t-​il nos gou­ver­nants ? Sûr que si Marie-​Antoinette était toujours des nôtres, elle scan­de­rait : « Ils n’ont plus de pommes de terre ? Qu’ils mangent de la graine de chia !». 

    Octobre rose : le combat continue

    Voilà près de 30 ans que se déroule chaque année la campagne de lutte contre le cancer du sein. Après vingt sept éditions d’Octobre rose, force est de constater que les petits rubans ont un effet dans le combat sur cette maladie qui touche presque 60 000 femmes par an. Et si ce chiffre a quasiment doublé en 30 ans, c’est surtout « grâce » au programme de dépistage plus fréquent et précoce. Entre campagnes com­mer­ciales oppor­tu­nistes et « marches roses », tout est bon à prendre pour aider la recherche et permettre à 9 femmes sur 10 atteintes de cancer de guérir. Belle preuve que la sen­si­bi­li­sa­tion continue de faire déve­lop­per les avancées médicales à travers de ful­gu­rants progrès thé­ra­peu­tiques, des molécules inno­vantes, des mam­mo­graphes plus précis et plus efficaces. Et si tout n’est pas encore gagné, la lutte continue !

    Les maux de la patiente France

    La France est dotée de la meilleure cou­ver­ture sociale du Monde. Plus d’un tiers de notre PIB, soit des centaines de milliards d’euros y sont consacrés à notre santé. Pourtant, le manque de pro­fes­sion­nels de la santé et de médi­ca­ments a de quoi nous déprimer. Comment expliquer que l’un des pays les plus riches du monde ne puisse pas assurer comme il le sou­hai­te­rait, la santé de sa popu­la­tion. Si la crise du Covid-​19 a aggravé les appro­vi­sion­ne­ments de médi­ca­ments, la mon­dia­li­sa­tion et la délo­ca­li­sa­tion des usines n’ont rien arrangé. Un rapport séna­to­rial dénonce les causes indus­trielles et éco­no­miques de ces pénuries que personne n’a vu venir. « Gouverner c’est prévoir » disait Émile de Girardin. Et sur ce point, l’État a clai­re­ment manqué à son devoir.

    Vous avez dit « corps de rêve » ?

    À l’ère du body posi­ti­visme, le film Barbie peut renforcer les complexes. La poupée qu’on nous propose est parfaite. Longues jambes bien épilées, pieds courbés, poitrine galbée et sil­houette élancée, aucun défaut ne peut lui être trouvé. Après quelques minutes de film, frayeur et émoi : la star commence à avoir de la cellulite et les pieds plats. S’en suit alors une longue quête érein­tante pour retrouver sa beauté étin­ce­lante. Pendant ce temps, Ken, lui, préfère attraper froid plutôt que de porter un t‑shirt qui recou­vre­rait ses muscles de grand roi. C’est déroutant et peu récon­for­tant. En tout cas, en ce qui concerne ce film-​là, les hommes comme les femmes peuvent ressortir de la séance encore plus complexés que lorsqu’ils y sont entrés.

    Inflation : pic ou péninsule ?

    « On est dans le pic, l’inflation va durer encore quelques semaines, voire quelques mois », disait le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur BFMTV le 8 juin 2022. Nous sommes en mars 2023 et l’inflation reste omni­pré­sente. Selon France info, un panier de course type (féculents, huile d’olive, farine et boîtes de légumes) a augmenté de 14 % en un an dans le dépar­te­ment du Nord. Dans un article du 8 mars, le Canard Enchaîné révélait que Bercy suppliait la grande dis­tri­bu­tion « de pratiquer les prix les plus bas possibles » pendant encore trois mois. Difficile de ne pas constater que le « pic » de l’inflation de juin 2022 s’est trans­formé en péninsule, comme l’aurait dit Cyrano de Bergerac.

    Bas les masques !

    Trois ans qu’ils l’attendaient…En cette mi-​février, l’original carnaval de Dunkerque et ses tra­di­tions incon­tour­nables ont fait leur grand retour. Empêchée de briller ces dernières années, la cité de Jean-​Bart a retrouvé la vie : les masques chi­rur­gi­caux sont tombés pour laisser appa­raitre les sourires. Comme les harengs, les dis­tan­cia­tions sociales ont volé en éclats. La foule, elle, était endiablée : on boit, on s’embrasse, on chante et on se pousse à en perdre ses repères. Si certains inquiets n’imaginaient pas un retour un jour à « la vie d’avant », les bandes de Dunkerque ont prouvé le contraire. La joie des car­na­va­leux était même encore plus savou­reuse. C’est bien connu, lorsqu’on perd quelque chose, on en réalise alors sa valeur. Et quand elle réap­pa­rait, c’est encore meilleur… 

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