Début mai 2022, des cas de variole du singe sans lien direct avec un voyage en Afrique du centre ou en Afrique de l’ouest ont été rapportés. Plus de 70 000 cas ont été détectés dans le monde depuis le début de l’épidémie. Après la pandémie de Covid-19, l’arrivée de ce virus inquiéte.
« L’intérêt de cette vaccination est d’endiguer la maladie pour éviter la propagation. On remarque que malgré les risques mortels et les formes mortelles, la variole du singe est moins virulente que la Covid-19 » déclare le docteur Durand, médecin.
La variole du singe : une urgence sanitaire mondiale
Au 18 octobre, on comptait 4084 cas confirmés d’infection par le virus de la variole du singe en France. Parmi ces cas, la majorité des malades sont des hommes. L’île de France est la région la plus touchée et rassemble 50% des cas détectés en France, ensuite viennent l’Occitanie, la région Provence Alpes Côte d’Azur et finalement l’Auvergne Rhône Alpes.
Les principaux malades sont :
- les hommes ayant des partenaires sexuels masculins,
- les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples,
- les travailleurs-ses du sexe,
- les professions exerçant dans des lieux de consommation sexuelle.
Une campagne de vaccination qui s’intensifie dans le Nord
La campagne de vaccination a été mise en œuvre dès cet été. La ville de Lille, capitale des Flandres, a ainsi accueilli de nombreux Belges désireux de se faire vacciner, ainsi 30% à 40% de Belges ont été vaccinés dans la capitale des Flandres. La ville de Lille est depuis cet été très prisée pour ses pharmacies qui proposent un vaccin en prévention de la maladie.
La vaccination contre la variole du singe est un enjeu de santé publique et s’inscrit dans la solidarité européenne. Nordistes et Belges sont suceptibles de participer aux mêmes festivités.
Parmi l’ensemble des cas détectés à ce jour, 25 000 d’entre eux sont en Europe. Selon les autorités, le nombre de cas diminue de semaine en semaine, après avoir atteint un pic au début de l’été avec 500 nouveaux cas du 4 au 10 juillet. A partir du mois d’août, les contaminations sont devenues plus faibles.
Jean-Claude Manuguara, virologue de profession, a déclaré que l’épidémie s’acheminait vers sa fin mais qu’elle n’y était pas encore. A l’instar du covid-19, la variole du singe a été traitée comme une urgence de santé publique internationale. Dans ce nouveau contexte de crise sanitaire, la vaccination fait partie des mesures de prévention qui permettent de contenir l’épidémie.
Après la pharmacie Paris-Aprium de Lille, quatre nouveaux établissements des Hauts de France viennent renforcer la campagne de vaccination contre la variole du singe. D’autres pharmaciens lillois proposent la vaccination depuis octobre. Il est désormais possible de se faire vacciner dans les pharmacies suivantes :
- la pharmacie Saint Maurice à Amiens,
- la pharmacie du parvis à Creil,
- la pharmacie Esquermoise à Lille,
- la pharmacie de la fontaine à Valenciennes.
Jusqu’à cet été la vaccination avait été exclusivement réservée à l’entourage des personnes malades de la variole de singe, la campagne est désormais ouverte aux populations à risques.