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    3. – Que pouvons-​nous faire pour moins polluer ? Suivez le guide…

    On parle de réduction de l’empreinte carbone mais que faudrait-​il concrè­te­ment faire pour respecter l’objectif de 2 tonnes de CO2 émis par personne ? Réponse avec Jean-​Marc Jancovici 

    Nous avons vu dans les deux articles pré­cé­dents de la série consacrée à la confé­rence qu’à donnée Jean-​Marc Jancovici à l’Université Catholique de Lille, pourquoi l’humanité pollue et pourquoi on a dû mal à arrêter de polluer. Mais malgré tout, nous pouvons réduire en partie notre empreinte carbone.

    Selon le think tank « Carbone 4 », l’empreinte carbone des Français étant environ de 10 tonnes par personne et par an, il  faut donc diviser par 5 les émissions de CO2. Suivez le guide…

    2 tonnes d’é­mis­sions liées aux transports

    Quand on regarde nos plus gros postes d’émissions de CO2, il y a en tête les trans­ports, qui comptent pour lui seul pour 2,6 tonnes. Dans ces 2,6 tonnes, il y a 500 grammes pour l’avion, 2 tonnes pour la voiture et le reste est pour les autres modes de transport. “L’aviation est tout sim­ple­ment impos­sible dans un monde à 2 tonnes par personne” rappelle Jean-​Marc Jancovici. Au moins c’est clair, fini les voyages en avion en été si on veut respecter les accords de Paris.

    Que faut-​il faire pour arrêter de polluer ? @Tim.Mossholder/Unsplash

    « L’aviation est tout sim­ple­ment impos­sible dans un monde à 2 tonnes de CO2 par personne »

    Mais pour la voiture, c’est plus compliqué quand on est obligé de la prendre pour aller au travail. “La voiture indi­vi­duelle thermique n’est pas tenable d’un point de vue éco­lo­gique. Ceux qui le veulent peuvent passer au vélo élec­trique, aux trans­ports en commun ou à la marche à pied. Mais plus largement, “c’est la société qu’il faut revoir. Les banlieues pavillon­naires où tout est loin, ce n’est plus possible. Il faut rap­pro­cher les gens de leur travail pour éviter ces longues distances quo­ti­diennes.

    Manger moins de viande

    Deuxième poste de dépenses éco­lo­giques : l’alimentation. Elle compte pour 2,3 tonnes. La moitié est consacrée à la viande. “Le végé­ta­risme et le flexi­ta­risme devraient être la norme. 70% des terres cultivées sont dédiées à l’alimentation animale en France. Et c’est sans compter le méthane émis par les pets des vaches.

    Vient en troisième position le chauffage pour 1,9 tonnes. “Chauffer au-​delà de 19°C c’est compliqué tout en res­pec­tant les accords de Paris. Il faudra que ce soit moins pour la plupart des pièces de vie et des chambres des personnes qui sont en bonne santé physique. “Il faudrait également accom­pa­gner les réno­va­tions ther­miques des bâtiments et la conver­sion vers des modes de chauf­fages plus res­pec­tueux de l’environnement des ménages précaires qui se chauffent au fioul.

    Moins de fast fashion

    Le dernier poste d’émission de CO2 est les achats variés pour 1,6 tonnes. L’achat de la maison compte pour plus de 500g par an. Pour le reste, ce sont les achats de loisir et courants. “Il faut tout sim­ple­ment consommer moins, réparer, pas de fast fashion”.

    Il reste 1,4 tonnes qui concerne les dépenses éner­gé­tiques des services publics qui comptent dans l’empreinte carbone de tous les Français. Nous n’avons pas entiè­re­ment la main sur toutes nos dépenses carbone. C’est pour cela qu’une pla­ni­fi­ca­tion éco­lo­gique peut être quelque chose d’envisageable. « La France a déjà planifié à des moments clefs de son histoire. Nous sommes à un moment clef.

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