Plus

    Derniers articles

    Les soignants français sont-​ils « les plus mal payés d’Europe » comme l’affirme Jean-​Luc Mélenchon ?

    Le 12 janvier dernier, Jean-Luc Mélenchon était interviewé par...

    Maison de quartier de Moulins : nouvelles têtes et nouveaux projets

    Toujours active pour faire vivre un quartier frappé par...

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique inquiète moins les Français que leur pouvoir d’achat

    Cette année, l'enquête sociologique « Fractures Françaises » montre un déni...

    Fawzia Koofi : le combat pour la démo­cra­tie afghane

    Fawzia Koofi, féministe militante et première femme élue au Parlement afghan s’est exprimée à l’occasion d’un séminaire organisé à l’Université Catholique de Lille. Exilée depuis la prise du pouvoir par les Talibans en août 2021, Fawzia Koofi continue la sen­si­bi­li­sa­tion et s’organise pour la libé­ra­tion du pays par l’éducation, interdite aux filles de plus de 10 ans. Un combat qui s’inscrit dans un contexte géo­po­li­tique compliqué.

    “Les Talibans sont des com­bat­tants, ils ne savent pas gérer une dis­cus­sion civile”. C’est de cette manière que l’ex-vice-présidente de l’Assemblée Afghane explique la répres­sion Talibane sys­té­ma­tique à l’égard de toute dis­si­dence. Face aux Talibans, les enjeux sont multiples et tous les acteurs doivent être impliqués.  

    L’affirmation du soutien idéo­lo­gique des théo­lo­giens musulmans est néces­saire pour légitimer les condam­na­tions inter­na­tio­nales aux yeux de ceux qui méprisent “les mécréants”. Pour le moment, plusieurs pays musulmans ont exprimé leur soutien officiel à la démo­cra­tie en Afghanistan, dont le Qatar, l’Indonésie et les Emirats Arabes Unis. Une grande partie du clergé demeure cependant silen­cieuse. Selon Fawzia Koofi il faudrait une condam­na­tion théo­lo­gienne unanime.  

    Le soutien occi­den­tal à la cause démo­cra­tique Afghane est aussi pri­mor­dial. Fawzia Koofi rappelle que beaucoup de haut-​placés Talibans ainsi que leurs enfants résident et étudient en Occident. La question suivante est alors posée : “Si la gou­ver­nance Talibane du pays est bien la meilleure, pourquoi les Talibans et leurs enfants vivent-​ils à l’étranger ? Qu’on les expulse en Afghanistan, pour qu’il goûtent aux consé­quences de leur propre idéologie. 

    Un pays esseulé 

    L’Afghanistan est pris en tenaille entre une République Islamique d’Iran qui vacille et un Pakistan fragilisé par les inon­da­tions de l’été 2022. De l’autre côté du globe, la guerre en Ukraine a mis à mal la mise en place d’un processus politique encadré. “Pour les Etats-​Unis, l’Afghanistan est un échec, donc ça ne les intéresse plus…” regrette Fawzia Koofi. Autrefois garante de l’enracinement du régime démo­cra­tique Afghan, Washington s’est com­plè­te­ment détaché de Kaboul, au profit de l’Ukraine et de l’Asie Pacifique. L’ex-​députée désire que Paris aussi s’in­ves­tisse davantage : J’appelle la France à délivrer des visas huma­ni­taires aux Afghans dans le besoin. Après tout, elle est le pays des Droits de l’Homme ! 

    Dans un contexte ou des millions d’Afghans sont déplacés ou réfugiés, Fawzia Koofi puise la force d’avancer dans ses ren­contres avec ses conci­toyens, étudiants et parfois exilés eux aussi. Elle se montre optimiste et encou­ra­geante : “Lorsque les Talibans perdront – et ils perdront – nous irons recons­truire notre pays.”  

    1 an après la mort de Dominique Bernard, la com­mu­nauté éducative lilloise s’interroge 

    Vendredi 13 octobre a marqué le premier anniversaire de...

    Les Dogues vont devoir sortir les crocs !

    Le LOSC a marqué les esprits lors de sa...

    Nouvelle expo­si­tion Raphaël, génie de la Renaissance, au palais des Beaux-​Arts de Lille

    À partir du 18 octobre, l'exposition « Expérience Raphaël...

    Contrepoint n°30

    ECOPOSS : quand le Monde diplo­ma­tique donne une leçon de géopolitique

    Du 9 au 11 octobre, l'Université Catholique de Lille ouvrait ses portes au congrès scientifique international ECOPOSS sur le thème : « Entre préservation...

    « Nous ne sommes pas en sécurité » : En Turquie, la colère des femmes contre les féminicides

    En Turquie, six féminicides ont été recensés en quatre jours, entre le 4 et le 8 octobre 2024, alors que 34 femmes ont péri...

    Emprisonnés parce que journalistes

    111 en Chine, 62 en Birmanie, 40 en Russie… Des journalistes du monde entier croupissent derrières les barreaux politiques. Certains entrevoient encore une source...