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    « Silence, ça tourne ! » quel rôle joue le cinéma dans les Hauts-de-France ?

    Le cinéma est depuis longtemps une forme d’art appréciée en France, le pays abritant certains des réa­li­sa­teurs, acteurs et films les plus influents au monde. Cependant, l’im­por­tance du cinéma dans le nord de la France est par­ti­cu­liè­re­ment remar­quable, car la région possède une histoire et une culture ciné­ma­to­gra­phique riches qui ont eu un impact signi­fi­ca­tif sur l’in­dus­trie dans son ensemble.

    L’une des prin­ci­pales raisons de l’im­por­tance du cinéma dans le nord de la France est la présence de grands studios de cinéma et de sociétés de pro­duc­tion. La région abrite certains des studios de cinéma les plus connus et les plus respectés au monde, dont Studio Canal, basé à Lille. Cela a fait du nord de la France une plaque tournante de la pro­duc­tion ciné­ma­to­gra­phique, attirant des talents du monde entier pour tra­vailler sur des projets dans la région. Outre la présence de grands studios de cinéma, le nord de la France possède également une riche histoire du cinéma indé­pen­dant. La région a longtemps été un foyer pour les cinéastes et artistes indé­pen­dants, qui ont utilisé le médium du cinéma pour raconter des histoires et s’ex­pri­mer d’une manière souvent en contra­dic­tion avec le courant dominant. Cela a conduit à la création d’une culture ciné­ma­to­gra­phique dynamique et diver­si­fiée dans le nord de la France, avec un large éventail de styles et de genres représentés.

    L’importance du cinéma dans le nord de la France se reflète également dans le nombre de grands festivals de cinéma qui se déroulent dans la région. Séries Mania, par exemple, est l’un des festivals de cinéma les plus pres­ti­gieux. Enfin, le nord de la France a été le décor de plusieurs films réalisés par Jean-​Luc Godard et Jean-​Pierre Melville, avec des acteurs comme Isabelle Huppert et Juliette Binoche. Ces succès ont non seulement eu un impact signi­fi­ca­tif sur le cinéma français, mais aussi sur la scène ciné­ma­to­gra­phique internationale.

    En conclu­sion, le cinéma joue un rôle important dans la culture et l’i­den­tité du nord de la France. 

    Le cinéma et le Covid-19

    La pandémie de COVID-​19 a eu un impact signi­fi­ca­tif sur l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique, entraî­nant la fermeture tem­po­raire de nombreux cinémas ou leur fonc­tion­ne­ment à capacité réduite. Cela a entraîné une perte de revenus impor­tante pour l’in­dus­trie, ainsi que pour les tra­vailleurs et les entre­prises qui en dépendent.

    L’une des prin­ci­pales pré­oc­cu­pa­tions éco­no­miques des cinémas est la concur­rence avec les services de streaming. Avec de nom­breuses personnes restant à la maison pendant la pandémie, les services de streaming ont connu un regain de popu­la­rité en tant que moyen pratique et sûr de regarder des films et des émissions de télé­vi­sion. Cela a entraîné une baisse de la fré­quen­ta­tion des salles de cinéma et un dépla­ce­ment des dépenses des consom­ma­teurs. Une autre pré­oc­cu­pa­tion est le retard et l’an­nu­la­tion des sorties de films qui entraînent une pression finan­cière sur l’in­dus­trie du cinéma. Les studios reportent la sortie de films majeurs à des dates ulté­rieures ou les diffusent direc­te­ment sur des pla­te­formes de streaming, ce qui a entraîné un manque de nouveaux contenus à diffuser dans les cinémas. Cela a encore réduit les revenus des cinémas, car ils comptent sur les nouvelles sorties pour attirer le public.

    De plus, la pandémie a également entraîné une aug­men­ta­tion des coûts, tels que la nécessité de mesures de nettoyage et d’as­sai­nis­se­ment, et les dépenses liées à la mise en œuvre de pro­to­coles de dis­tan­cia­tion sociale. Pour atténuer ces défis, certains cinémas se sont tournés vers des sources de revenus alter­na­tives, telles que l’offre de pro­jec­tions vir­tuelles et de films drive-​in. Cependant, ces options alter­na­tives peuvent ne pas être en mesure de compenser entiè­re­ment la perte de revenus de la fré­quen­ta­tion en personnes.

    Dans l’en­semble, l’in­dus­trie du cinéma est confron­tée à des défis éco­no­miques impor­tants en raison de la pandémie et de la concur­rence accrue des services de streaming. On ne sait pas comment ces défis seront relevés à long terme, mais il est clair que l’in­dus­trie devra s’adapter et trouver de nouvelles façons d’attirer le public et de générer des revenus face à ces défis.

    La chro­no­lo­gie des médias, une loi positive ou négative ?

    La chro­no­lo­gie des médias est un ensemble de règles qui défi­nissent l’ordre et les délais dans lesquels les dif­fé­rentes exploi­ta­tions d’une œuvre ciné­ma­to­gra­phique peuvent inter­ve­nir. Cela permet de protéger les droits des pro­duc­teurs, des dis­tri­bu­teurs et des auteurs, et de garantir une répar­ti­tion équitable des revenus générés par l’ex­ploi­ta­tion de l’œuvre.

    En France, la chro­no­lo­gie des médias est régle­men­tée par la loi de la propriété lit­té­raire et artis­tique (LPLA). Selon cette loi, l’ex­ploi­ta­tion d’une œuvre ciné­ma­to­gra­phique suit géné­ra­le­ment un ordre précis :

    • Exploitation en salle : les films sont d’abord diffusés en salles de cinéma, où ils peuvent être vus par les spec­ta­teurs. Cette exploi­ta­tion est géné­ra­le­ment prio­ri­taire car elle permet aux films de béné­fi­cier d’une promotion impor­tante et de remplir les salles.
    • Exploitation en vidéo à la demande : les films peuvent ensuite être diffusés sur les pla­te­formes de vidéo à la demande, telles que Netflix, Amazon Prime Video, etc. Cette exploi­ta­tion permet aux films de continuer à être vus par les spec­ta­teurs après leur sortie en salles.
    • Exploitation en télé­vi­sion : les films peuvent ensuite être diffusés sur les chaînes de télé­vi­sion. Cette exploi­ta­tion permet aux films de toucher un public plus large.
    • Exploitation en DVD et en VOD : les films peuvent ensuite être mis en vente ou en location sur DVD ou en vidéo à la demande.

    Il est important de noter que cette chro­no­lo­gie des médias peut varier en fonction des accords entre les pro­duc­teurs, les dis­tri­bu­teurs et les pla­te­formes de diffusion. En conclu­sion, la chro­no­lo­gie des médias est un ensemble de règles qui régle­mente l’ordre et les délais d’ex­ploi­ta­tion des œuvres ciné­ma­to­gra­phiques, per­met­tant de protéger les droits des pro­duc­teurs et des auteurs, et de garantir une répar­ti­tion équitable des revenus. 

    L’avenir flou du cinéma, vers un nouvel espoir ?

    L’avenir de l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique en France dépendra de l’é­vo­lu­tion des tech­no­lo­gies, des modèles com­mer­ciaux et des poli­tiques gou­ver­ne­men­tales. Les cinémas devront continuer à s’adapter aux chan­ge­ments pour attirer les spec­ta­teurs et générer des revenus. Il est également important de noter que l’in­dus­trie du cinéma est un domaine en constante évolution, il est donc difficile de prédire exac­te­ment comment cela évoluera. En outre, il est probable que les cinémas tra­di­tion­nels conti­nue­ront à se trans­for­mer pour s’adapter aux nouvelles tech­no­lo­gies et aux nouveaux modèles com­mer­ciaux. Les cinémas pour­raient devenir des centres de diver­tis­se­ment plus impor­tants, proposant des expé­riences de diver­tis­se­ment immer­sives, des jeux en réalité virtuelle et des évé­ne­ments en direct pour attirer les spectateurs.

    Seul l’avenir nous le dira.

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