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    Cinéma : réveillez l’animal qui sommeille en vous

    Un délicieux enrobage de spec­ta­cu­laire et de sen­sa­tion­nel. « Le Règne animal » fait partie de ces fables ciné­ma­to­gra­phiques dont on sait, dès les premières minutes, qu’elle ne laissera insen­sibles aucune de nos consciences.

    Ça commence dans une voiture, ça finit dans la verdure. Réalisé par Thomas Cailley et sorti en salles le 4 octobre dernier, Le Règne animal raconte la mutation génétique de l’Homme, avec pour toile de fond la tendre relation père-​fils, entre­te­nue par Romain Duris et Paul Kircher. Patron de res­tau­rant pour l’un, lycéen pour l’autre, une maison en bordure de forêt, un chien en guise d’ami ; une vie somme toute tran­quille. Sauf que voilà, à l’appel manque la mère. 

    Ici et ailleurs

    Les médecins en savent peu. Pourtant, père et fils sont armés d’espoirs. Espoir qu’ils partagent sur la route, espoir duquel ils se nour­rissent en salle d’attente, espoir qui fait vivre le père après qu’il a vu sa femme changer encore un peu. Ce même espoir qui effraie le fils, refusant de voir sa mère ne plus être véri­ta­ble­ment la sienne. Elle est trans­for­mée. Littéralement. Elle est encore là, sur ce lit d’hôpital, voutée dans cette grande cage blanche. Mais elle n’est plus avec eux. « Elle est partie, maman » dira le fils. Sa mère est devenue une ourse, son corps est en pleine mutation tandis que le trai­te­ment prescrit par la pro­fes­seure Valérie Baudouin peine à ralentir le processus iné­luc­table. De l’ourse à l’oiseau, en passant par le loup, le maquillage et les effets spéciaux sont d’une qualité rare. La trans­for­ma­tion prend tout son sens dès lors que l’instinct animal surpasse celui de l’Homme.

    Avez-​vous déjà eu envie de voler ? 

    « Je remarque que l’envie qu’on a, c’est de faire partie du monde animal. On a presque envie d’être ces créatures qui se trans­forment et qui mutent plutôt que de rester avec les mecs qui les visent dans les champs ». Romain Duris voit là dans les jumelles d’un enfant, en plein appren­tis­sage face à ce gigan­tesque éco­sys­tème dont on voudrait, nous, humains, déchif­frer le langage. Cela veut dire prendre le temps d’apprécier le bruit des feuilles ; de caresser l’écorce des arbres ; de ralentir nos sens pour puiser en eux la quin­tes­sence de la vie. Entre conte et fable, Le Règle animal réunit l’Homme et son digne pré­dé­ces­seur : la bête. Elle était là avant lui — le sera-​t-​elle après ? —, elle a gravé son empreinte sur la terre et la mer avant qu’il ne les explore, elle a respiré l’air frais avant qu’il ne la pollue. Toutefois, bien que ces mutations géné­tiques inquiètent la popu­la­tion, au point de vouloir tuer tout individu qui en serait le porteur, le film ne condamne pas le genre humain. En réalité, Thomas Cailley nous tend la main et la patte à la fois. Le voyage est magistral, l’arrivée nous donne envie de le refaire. 

    Le cinéma français respire à pleins poumons 

    D’abord, on l’a cru essoufflé. S’il est vrai que la pandémie de la Covid-​19 a laissé plusieurs séquelles au cinéma français, il n’a cependant pas fini sa course. Pour preuve, on pense au pari réussi de Guillaume Canet avec Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu. Le film de Philippe Lacheau Alibi​.com 2 a raflé les 4 277 971 entrées au box office. On compte aussi les 3 377 130 entrées qu’a réalisé Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, de Martin Bourboulon. Le Règne animal, quant à lui, vient de dépasser la barre signi­fi­ca­tive du million d’entrées : 1 038 130 au compteur. Dernièrement, il a reçu le prix Louis-​Delluc pour le meilleur film.

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