Plus

    Derniers articles

    Clap de fin pour le Festival inter­na­tio­nal du court métrage de Lille

    Du 19 au 29 septembre, Lille a accueilli la...

    Monique et le cheval blanc : le combat d’une vie

    Dans le quartier populaire de Wazemmes, à Lille, une...

    Les trans­genres sont-​ils main­te­nant en danger aux Etats-Unis ?

    Il ne s'est écoulé qu'un mois depuis l'investiture de...

    À Lille, une Ukrainienne vient en aide à ses compatriotes

    Iryna Lampeka, pré­si­dente de l’as­so­cia­tion Portail de l’Ukraine, reçoit de nombreux appels du pays. Elle-​même ori­gi­naire d’Ukraine, la Lilloise d’a­dop­tion a décidé de collecter des dons pour aider les réfugiés aux frontières.

    Iryna Lampeka n’ou­bliera jamais ce jour. Jeudi 24 février, la Russie attaque l’Ukraine, son pays natal. Elle s’est tout de suite inquiétée pour ses parents qui vivent encore à Kiev, la capitale. Depuis 2005, elle vit à Lille et détient les deux natio­na­li­tés, française et ukrai­nienne. « Je reste toujours Ukrainienne, surtout dans cette situation », assure-​t-​elle. Quelques mois avant l’of­fen­sive russe, Iryna avait proposé à ses parents de venir vivre chez elle, le temps que la situation se calme. Mais son père ne voulait pas quitter son pays, par principe. « Mes parents sont cloîtrés dans leur appar­te­ment sous les sirènes et les bom­bar­de­ments tous les jours. » Aujourd’hui, la ville est encerclée, ils ne peuvent plus fuir.

    Ils ont peur d’être tués

    En 2014, Iryna Lampeka fonde son asso­cia­tion Portail de l’Ukraine, suite à l’an­nexion de la Crimée par la Russie. L’objectif était de pro­mou­voir la culture ukrai­nienne. Mais depuis jeudi, la donne a changé. « On est un peu obligé de répondre aux besoins huma­ni­taires. » Un entrepôt a été trouvé grâce à des entre­prises lilloises pour stocker tous les dons qui seront acheminés vers l’Ukraine. La jeune femme reçoit de nombreux appels, de ses proches mais pas seulement. « J’ai des gens qui m’ap­pellent parce que leurs parents sont sur le ter­ri­toire occupé par les Russes, et comme ils sont pro-​ukrainiens, ils ont peur d’être tués, raconte Iryna. Le père vient d’être opéré d’un cancer. Ils sont au sous-​sol, sans lumière, sans eau. C’est la réalité d’aujourd’hui. »

    Duolingo : apprendre ou juste jouer ?

    Depuis plus de dix ans, Duolingo séduit des millions d’utilisateurs...

    Marathons cari­ta­tifs : quand les streamers se mobilisent 

    Du 14 au 16 novembre, le streamer Amine relance...

    « J’évite de prendre le métro la nuit » : les femmes face à l’insécurité des transports

    Le 24 octobre, une pétition lancée en Île-de-France après...

    Contrepoint n°39

    Marathons cari­ta­tifs : quand les streamers se mobilisent 

    Du 14 au 16 novembre, le streamer Amine relance son marathon caritatif « Stream for Humanity », destiné à lutter contre la faim dans...

    « J’évite de prendre le métro la nuit » : les femmes face à l’insécurité des transports

    Le 24 octobre, une pétition lancée en Île-de-France après l’agression d’une jeune femme dans le RER C a relancé le débat sur le sentiment...

    L’île de Mílos : quand le tourisme a‑Grèce la biodiversité

    Sur les cartes postales, Milos brille comme un joyau des Cyclades. Falaises de craie, criques turquoise, silence éclatant. Mais derrière cette beauté presque irréelle,...