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    De grands noms bientôt réunis à Paris pour un sommet sur l’in­tel­li­gence artificielle

    A partir de jeudi 6 février, Paris devient la capitale mondiale de l’intelligence arti­fi­cielle. Rassemblant les mas­to­dontes du genre, l’événement ambi­tionne des inves­tis­se­ments massifs pour les entre­prises fran­çaises. 

    Il reste deux ans à Emmanuel Macron. Deux ans pour remonter la pente, deux ans pour imprimer sa marque auda­cieuse auprès des Français, celle qui l’avait fait élire en 2017. En plein affais­se­ment politique, le président français comp­te­rait sur un domaine pour redorer le blason tricolore : l’intelligence arti­fi­cielle. « Ça va être LE truc d’Emmanuel Macron, il en attend beaucoup. Et l’Elysée s’active énor­mé­ment là-​dessus », a confié un témoin de première main. Par « là-​dessus », entendez un sommet sur l’intelligence arti­fi­cielle ras­sem­blant plus de 80 pays. Une confé­rence scien­ti­fique ouvrira le bal le jeudi 6 et le vendredi 7 février et un « week-​end culturel » orga­ni­sera une réflexion autour des métiers de demain. L’événement se clôtura par le sommet, organisé au Grand Palais. 

    Un sommet de renom 

    Les ambitions sont nom­breuses. Et les invités, de prestige. En faisant de l’Inde la copré­si­dente du sommet, repré­senté par son Premier ministre, Narendra Modi, Emmanuel Macron veut avoir la vision la plus large possible. Raison pour laquelle J.D Vance, le vice-​président américain sera présent, mais aussi le chan­ce­lier allemand Olaf Scholz, Ding Xuexiang, le vice-​Premier ministre chinois, tout comme la pré­si­dente de la Commission euro­péenne, Ursula von der Leyen. Hors chef d’état, ce sont les petits génies de la tech qui sont attendus, avec en invité majeur Sam Altman d’Open AI (ChatGPT). Sundar Pichai de chez Google et Dario Amodei de chez Anthropic seront là aussi. Quant à Elon Musk, sa venue demeure incer­taine. Mais c’est en réalité un nom chinois qui revient sur toutes les lèvres ces derniers jours : Lian Wenfeng, le fondateur de DeepSeek. A ce jour, l’Elysée dit être en pour­par­lers avec le « héros discret de l’IA ». 

    Paris cherche inves­tis­seurs 

    Si le mas­to­donte ChatGPT est aujourd’hui incon­tour­nable dans le monde de l’intelligence arti­fi­cielle géné­ra­tive, le concur­rent chinois DeepSeek, a récemment fait parler de lui en raison du moindre coût et du peu de temps qu’aurait nécessité le déve­lop­pe­ment de son programme Deepseek-​R1 : 6 millions de dollars et deux mois pour être mis sur le marché. De quoi rassurer Mistral AI, l’entreprise française qui a su se faire une place parmi les plus grands, sans pour autant avoir les moyens miro­bo­lants des Américains. Peu après son inves­ti­ture, Donald Trump a annoncé un inves­tis­se­ment de 500 milliards de dollars (480 milliards d’euros) dans l’intelligence arti­fi­cielle. « Réveil européen » est un terme fré­quem­ment utilisé depuis que le bras de fer autour du marché de l’intelligence arti­fi­cielle semble se jouer entre la Chine et les États-​Unis. « Les entre­prises qui domi­ne­ront ces tech­no­lo­gies seront parmi les leaders mondiaux de demain », ne manque pas de rappeler l’Elysée. En 2024, l’entreprise amé­ri­caine X.AI a reçu 11 milliards d’euros d’investissement, selon une étude de Sopra Steria Next research. Comparativement, les inves­tis­se­ments français sont faibles pour H.Company et Mistral AI : elles ont res­pec­ti­ve­ment reçu 1 milliard et 600 millions d’euros la même année. Philippe Corrot, PDG de Mirakl, se montre néanmoins optimiste : « La France a un vrai savoir-​faire dans l’IA. Elle figure dans le top 5 des meilleurs modèles avec Mistral. Dix des plus gros cerveaux sur l’IA, parmi lesquels Yann Le Cun (Meta) ou Arthur Mensch (Mistral), sont français. » 

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