Plus

    Derniers articles

    Changement de direction artis­tique chez Gucci : les adieux d’Alessandro Michele

    Cela faisait déjà quelques semaines que l’on sentait venir...

    Mineurs victimes d’agressions : il est urgent de sortir du silence

    Les violences physiques, psychologiques et sexuelles faites aux enfants...

    Génocide des Tutsi : trente ans après, coincés entre la justice et le pardon

    Fin février 2025, un ex-doyen d’une faculté de médecine...

    Adolescence : la série coup de poing débarque dans les écoles britanniques

    Devenue un véritable phénomène au Royaume-​Uni, la minisérie Adolescence, qui traite de l’influence des discours misogynes et des réseaux sociaux sur la jeunesse, sera diffusée dans les collèges et lycées du pays, a annoncé Keir Starmer, le Premier ministre bri­tan­nique, ce lundi 1er avril. Cette ini­tia­tive a pour objectif d’éveiller la conscience des ado­les­cents face aux dangers des réseaux sociaux, tout en ravivant le débat sur la res­pon­sa­bi­lité des pla­te­formes numériques.

    La minisérie Adolescence, traitant des influences toxiques et misogynes auxquels certains jeunes sont confron­tés sur les réseaux sociaux, sera diffusé dans les collèges et lycées du Royaume-​Uni, a déclaré Keir Starmer, le Premier ministre bri­tan­nique. « C’est une ini­tia­tive impor­tante pour encou­ra­ger le plus grand nombre possible d’élèves à regarder le programme », assure-​t-​il, ayant lui-​même regardé la pro­duc­tion Netflix avec ses enfants.

    La nouvelle série phénomène

    Diffusée depuis le 13 mars, cette série s’est hissée à la première place du clas­se­ment mondial sur Netflix et avait déjà été visionnée par plus de 66,3 millions de personnes au 25 mars, selon la pla­te­forme. Au Royaume-​Uni, elle suscite un véritable engoue­ment, avec une forte cou­ver­ture média­tique centrée sur les pro­blé­ma­tiques qu’elle met en lumière. La minisérie retrace l’histoire de Jamie, un ado­les­cent de 13 ans arrêté et accusé du meurtre d’une col­lé­gienne. Composée de quatre épisodes tournés en plans séquence, la série explore en pro­fon­deur les facteurs qui ont pu conduire le jeune garçon à passer à l’acte. Elle aborde notamment l’influence des discours misogynes et mas­cu­li­nistes, ainsi que la dif­fi­culté à encadrer l’usage des réseaux sociaux chez les adolescents.

    Une série qui ne passera pas le portail des éta­blis­se­ments scolaires français

    La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, ne souhaite cependant pas que la minisérie s’invite dans les salles de classe fran­çaises. « C’est bien de montrer concrè­te­ment quels sont les risques de tous ces réseaux sociaux et de sen­si­bi­li­ser les élèves à la nécessité de prévenir ces violences », explique l’ancienne Première ministre sur France 2, « mais je pense qu’on a aussi de bonnes séries fran­çaises », ajoute-​t-​elle. Un choix qui n’est toutefois pas partagé par les premiers concernés. « J’ai regardé la série chez moi mais je pense que ça aurait été une bonne idée de la regarder en classe », raconte Yanis, un lycéen de 16 ans. « Personnellement, je sais déjà qu’il ne faut pas se comporter comme le gamin de la série mais il y en a pour qui ce n’est pas évident et qui passent leur temps à regarder ce genre de contenu sur les réseaux », rajoute Maxence, étayant les propos de son ami.

    Lille : quand notre santé mentale impacte nos achats

    À l’approche de l’hiver, la baisse de moral pousse...

    FOOT : LE LOSC SE COMPLIQUE LA TÂCHE

    Les lillois ont enchaîné deux défaites en une semaine,...

    Twitch : nouvel Eldorado virtuel pour se rassembler

    Le ZEvent et le GP Explorer ont eu lieu...

    Contrepoint n°40

    La langue de Cervantes au cœur d’une lutte culturelle

    Ce qui ne devait être qu’une querelle feutrée entre intellectuels est devenu un duel public entre deux des plus hauts gardiens de la langue...

    Halloween : une fête effrayante pour la planète ?

    Chaque année, Halloween inonde les rues de terreur… et de déchets. Mais à Lille, de plus en plus d’habitants décident de la célébrer autrement,...

    Festival talents jeunes : un enga­ge­ment par l’image

    L'association Rencontres audiovisuelles a projeté ce 30 octobre à la maison des associations plusieurs films résultant de l'initiative Cinematomedia. Au programme, 5 courts métrages...