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    Le Liège Basket veut « struc­tu­rer l’équipe autour de joueurs étrangers de valeurs »

    Récemment racheté par l’investisseur américain Ernie Cambo, le Liège Basket entre dans une nouvelle dimension en ce début d’année 2023. À cette occasion, Christophe Muytjens, directeur général du club, est revenu sur cette acqui­si­tion historique. 

    Après un été mou­ve­menté pour le RSW Liège Basket, marqué par des dif­fi­cul­tés finan­cières, le club a été racheté par l’Américain Ernie Cambo, en décembre.
    En mai dernier, les Liégeois avaient même dû déménager à Huy, et donc quitter leur parquet his­to­rique du Country Hall.

    Telle une page qui se tourne, le Liège Basket commence l’année 2023 avec cinq nouveaux joueurs (les Américains Avelon John Jr, Jamelle Hagins et Anthony Cambo ; le Portoricain Angel Rodriguez et le Belge Kevin Tumba), un nouvel entraî­neur (Brad Greenberg), mais surtout… un grand retour au Country Hall.

    « L’objectif est clai­re­ment le Top 3 en BNXT League »

    Et pour couronner le tout, ils se sont même offerts, ce samedi 7 janvier, le Filou Ostende. Le géant belge ayant remporté les onze derniers cham­pion­nats nationaux s’est incliné dans la Cité Ardente, sur le score de 78 à 87. Entretien avec Christophe Muytjens.

    L’année 2023 débute seulement et le Liège Basket est déjà de retour au Country Hall, quelques semaines après l’arrive d’Ernie Cambo.
    Était-​ce là, la première satis­fac­tion de ce « nouveau » Liège Basket ?

    « Oui, c’était notre premier objectif. Retrouver une salle à la hauteur de l’ambition du club, et ayant la capacité d’accueillir du public. »

    Ce week-​end, les hommes de Brad Greenberg ont tenu tête à Ostende, le champion en titre.
    Avec ce nouveau coach, et cet effectif complété par cinq joueurs, quel est l’objectif cette saison ?

    « Cette saison-​ci, on avance match par match. Le club était au fond du clas­se­ment, donc on verra notre situation à la fin de la com­pé­ti­tion. Le plus haut possible je l’espère, mais on ne s’est pas défini un clas­se­ment précis. »

    Et pour les saisons suivantes ?

    « L’objectif est clai­re­ment le Top 3 en BNXT League. Donc réussir à jouer les play-​offs, et se qualifier pour la Coupe d’Europe. »

    « Les dif­fé­rentes crises ont aggravé la situation, déjà com­pli­quée depuis plusieurs années, du sport belge »

    Cinq joueurs ont déjà rejoint les rangs de l’équipe, dont trois Américains. Devenir attractif et recruter à l’étranger, ne serait-​ce pas là, la nouvelle stratégie du Liège Basket, pour élever son niveau ?

    « On est un peu sur une stratégie mixte. « L’ancien » Liège Basket avait l’envie de former des jeunes belges, sans avoir les moyens de les entourer avec des joueurs étrangers d’expérience. Maintenant avec cet inves­tis­se­ment, le club souhaite former des jeunes belges, mais struc­tu­rer l’équipe au tour d’étrangers de valeurs. »

    Un coach, trois joueurs et un pro­prié­taire américain. Le Liège Basket s’américanise. Comment garder ce contact et cette identité belge auprès du public liégeois ?

    « Plusieurs para­mètres entrent en compte. Le premier est le fait que le pro­prié­taire ne reprend pas uni­que­ment l’entité pro­fes­sion­nelle, mais aussi les jeunes… tout le club est concerné. Ensuite, certes l’effectif est composé de joueurs étrangers, mais aussi de jeunes joueurs locaux. Il y a par exemple Niels Van den Eynde ou Bram Bogaerts qui sont là, notre envie est de garder des joueurs belges dans l’équipe. »

    Cinq nouveaux joueurs com­plètent l’ef­fec­tif, dont le meneur por­to­ri­cain Angel Rodriguez © Léa Collin – RSW Liège Basket

    Depuis quelques années, des capitaux étrangers s’immiscent dans le paysage foot­bal­lis­tique belge.
    Le déve­lop­pe­ment du basket-​ball belge passe-​t-​il, lui aussi, par cette ouverture vers des pro­prié­taires étrangers ?

    « Ça devient quasiment néces­saire si on veut continuer d’évoluer. Les dif­fé­rentes crises, qu’elles soient éner­gé­tiques ou liées au Covid-​19, ont aggravé la situation, déjà com­pli­quée depuis plusieurs années, du sport belge. Le football est largement supérieur et can­ni­ba­lise énor­mé­ment de revenus de spon­so­ring. Quand on est un peu trop étranglés, on regarde vers l’extérieur, et des personnes sont disposées et inté­res­sées pour investir dans le sport belge. Je crois qu’il ne faut pas hésiter à le faire !»

    Après le rachat du Standard de Liège en avril dernier, c’est donc le Liège Basket qui passe sous pavillon américain. Comment expliquez-​vous cet attrait autour de la Cité Ardente ?

    « Je pense qu’on est bien situé, géo­gra­phi­que­ment parlant. Assez proche de l’Allemagne, très proche du Pays-​Bas, de la France et du Luxembourg. On est desservis par plusieurs aéroports. Un pen­sion­naire de BNXT League, n’est pas trop cher pour un inves­tis­seur, ni trop faible spor­ti­ve­ment. Une petite ligue certes, mais supé­rieure à d’autres, ce qui offre une bonne visi­bi­lité. Sans oublier que le Liège Basket à la par­ti­cu­la­rité d’avoir sorti un joueur chaque saison. Que ce soit Dwight Coleby ou Tyler Larson pour les plus connus, on a régu­liè­re­ment des joueurs qui partent de chez nous, pour des clubs plus huppés en Belgique ou pour des cham­pion­nats étrangers. »

    L’interview est à retrouver dans notre émission radio Outre Lys. L’actualité belge tous les mercredis à 11 h 30, sur Radio UCLille ou en replay sur Spotify.

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