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    Malaise cardiaque d’un ado­les­cent pendant le bac à Lille : deux enquêtes sont ouvertes

    Le mardi 21 mars dernier, un ado­les­cent de 19 ans a fait un malaise cardiaque lors des épreuves de spé­cia­li­tés du bac­ca­lau­réat au lycée Gaston-​Berger à Lille. Les témoi­gnages d’élèves présents sur place ont suscité de vives réactions du côté des inter­nautes sur les réseaux sociaux.

    La famille de Nadir était venue d’Oran en Algérie pour s’installer à Ronchin (Nord) afin d’être soigné d’une grave car­dio­pa­thie grâce à l’impulsion de l’association « Les amis de Nadir », devenue depuis « Un enfant, ma bataille ». « Nadir à été le premier enfant dont nous nous sommes occupés il y a déjà 16 ans. Les autorités médicales de son pays l’avaient condamné en raison de graves problèmes car­diaques. Il a été opéré en France et guéri. Aujourd’hui il est parti rejoindre les étoiles à 19 ans qu’il a fêtés il y a quelques jours » a confié l’association sur leur compte Facebook.

    Le mardi 21 mars vers 14h15, Nadir, comme ses camarades, se trouve dans une salle de classe du lycée Gaston-​Berger à Lille pour passer une épreuve de spé­cia­lité d’économie pour le bac STMG. Après avoir signalé ne pas se sentir bien, il finit par perdre connais­sance et reste inanimé au sol. Vincent (prénom modifié), un élève présent sur place, a témoigné auprès de nos confrères de La Voix du Nord. Il déplore notamment la lente prise en charge des pro­fes­seurs et sur­veillants : « Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte conti­nuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors qu’il [la victime du malaise] était toujours par terre. Il ne parlait plus, com­men­çait à devenir bleu. Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissés 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider. Puis, la CPE est arrivée en courrant, elle a appelé les secours ».

    Après l’incident, l’épreuve a été briè­ve­ment inter­rom­pue avant de reprendre dans une autre salle. « Le proviseur est arrivé pour nous sur­veiller. On a dit qu’on ne pouvait pas continuer, que quelqu’un était en train de mourir. Il a répondu que c’est une étape de la vie et que quitter la salle, c’est aban­don­ner le bac » continue Vincent. Ce dernier a par ailleurs confirmé que tous les élèves ont fina­le­ment arrêté l’épreuve. « Personne n’a pu lui faire de massage cardiaque, insiste Vincent. Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-​être encore là aujourd’hui. »

    Deux enquêtes ouvertes

    Sur les réseaux sociaux et notamment Twitter, les inter­nautes sont choqués par les témoi­gnages. « Voilà le peu d’humanité qui nous reste », « lâcheté et hypo­cri­sie, voilà vos valeurs »… Tous tiennent l’établissement pour res­pon­sable, pour leur manque de réaction et d’action. 

    Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête admi­nis­tra­tive « afin d’é­clair­cir les condi­tions de sa prise en charge avant l’arrivée des secours ». Les résultats sont attendus d’ici un mois. Une enquête judi­ciaire a également été ouverte pour « recherche des causes de la mort » par la pro­cu­reure de Lille, Carole Etienne. Plusieurs élèves qui se trou­vaient dans la salle d’examen avec Nadir ont rapporté le manque de réac­ti­vité des adultes encadrants.

    Une cellule d’écoute a été mise en place depuis le mardi soir pour les élèves et le personnel. 

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