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    Qui sont les consom­ma­teurs de protoxyde d’azote ? 

    L’usage récréatif du protoxyde d’azote touche prin­ci­pa­le­ment les jeunes. Agés en moyenne de 18 à 24 ans, ils sont lycéens ou étudiants et veulent dépasser leurs limites. Les consom­ma­teurs ne prennent pas le problème au sérieux, comme le raconte ano­ny­me­ment *Alex, l’un d’entre eux, que nous avons rencontré pour Contrepoint.

    En moyenne, les consom­ma­teurs ont entre 18 ans et 24 ans, et on dit qu’un quart des étudiants en ont déjà pris, quel âge avais-​tu la première fois que tu as consommé ?

    Quand on m’a proposé pour la toute première fois d’essayer des car­touches de protoxyde d’azote pour voir, j’avais 20 ans.

    Dans quel cadre as-​tu consommé pour la première fois ? 

    C’est arrivé pendant une soirée. En fait c’est souvent en soirée. Quand on m’en a proposé, je ne savais pas ce que c’était. J’étais en voiture avec des potes. On m’a juste tendu un siphon avec une cartouche. Et on m’a dit d’inhaler.

    Est-​ce que c’est difficile d’en trouver ? 

    Se fournir, c’est assez facile. Il y a internet, les magasins et les réseaux sociaux… Sur les réseaux sociaux, genre Snapchat, il y a des comptes dédiés. Il y a des comptes dédiés pour toutes les drogues en fait. C’est juste facile à trouver.

    Pourquoi consommer du protoxyde d’azote ? Qu’est-ce que ça apporte ?

    Je l’ai fait parce qu’on m’en a proposé. Autrement je ne connais­sais pas. Je ne savais pas comment ça marchait au départ. Mais après je me suis rendu compte que ça se fait beaucoup. Surtout chez les étudiants en santé. En plus ce n’est pas cher, ce n’est pas illégal et ce n’est vraiment pas dur à trouver.

    Est-​ce que tu as déjà consommé seul ou c’est quelque chose que tu fais en groupe ? 

    Non, personne ne consomme seul. Enfin ce n’est pas mon cas. C’est plutôt en soirée, donc forcément avec du monde que ça se consomme.

    A quelle fréquence en consommes-​tu ? Quels sont les effets que ça te procure ? 

    Pendant quelques secondes, tout est au ralenti. Certains disent qu’ils ont des hal­lu­ci­na­tions avec des couleurs, ou des fous rires, moi ce n’est pas le cas. Ça ne dure pas très longtemps, c’est vraiment très rapide. On n’a pas l’impression que ça peut être grave.  

    Est-​ce que tu penses qu’un meilleur enca­dre­ment chan­ge­rait les choses ?

    Je pense que là c’est très facile de s’en procurer. C’est peut-​être le problème. Après si on l’interdisait, je ne pense pas qu’il y aurait moins de problèmes. Parce que si les gens veulent en prendre, de toute façon ils en prendront. L’interdire sera juste encou­ra­ger le trafic.

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